La suite logicielle Nextenso de l’éditeur éponyme est une série de 23 briques logicielles permettant de créer un portail multi-accès délivrant contenus et services aussi bien vers les ordinateurs que vers les téléphones mobiles, assistants numériques ou téléphones Internet (Web Phone).La version 3 de Nextenso a été portée en environnement Linux, alors que les précédentes étaient limitées aux seuls HP-UX et Solaris. Cette évolution permettra de faire fonctionner Nextenso sur du matériel Intel bon marché plutôt que sur des serveurs Risc.” Dans un premier temps, nous visions surtout les opérateurs. Aujourd’hui, les entreprises aussi deviennent créatrices de ce genre de portails. C’est pourquoi nous avons choisi de proposer une version Linux de notre suite “, explique Guillaume Dorbes, vice-président marketing de Nextenso. La notion de portail est à prendre ici au sens fonctionnel : Nextenso assure surtout l’agrégation des contenus et des services sur un site unique.
Un mélange d’applications et d’outils de gestion
Développé majoritairement en Java, Nextenso comporte quatre types de composants : applications de base, applications d’enrichissement, services d’infrastructures et outils. Les applications de base sont les services standards qu’un internaute s’attend à trouver sur un portail (courrier électronique en ligne, gestionnaire d’informations personnelles…).Les outils d’enrichissement sont plus pointus. Par exemple, la version 3 de Nextenso intègre un serveur de localisation (Location Server) qui permettra de bénéficier de services adaptés à la situation géographique de l’utilisateur (recherche d’un guichet bancaire, d’une agence de voyages…). Parmi ces briques logicielles figurent aussi une messagerie unifiée (voix, courriels, fax) et un serveur de notification d’alertes.Les services d’infrastructures rassemblent les briques qui administrent les aspects réseau de Nextenso, en particulier l’acheminement des contenus au travers de protocoles adaptés à chacun des terminaux et des services (WAP, HTTP, Imap…). Enfin, les outils automatisent le traitement du contenu ou des services et leur adaptation au terminal visé. Content Studio, par exemple, extrait des contenus de différents formats (WML, XML, HTML ou bases de données) et les convertit en JSP sous une forme affichable sur un terminal spécifique. Multi-Terminal Studio effectue le même type d’opération pour la conversion d’applications.
Déjà une vingtaine d’installation
” Quel que soit le terminal qu’il emploie pour se connecter, et où qu’il se trouve, l’utilisateur a besoin de retrouver son environnement et ses services. Nos outils permettent aux opérateurs (fournisseurs d’accès et fournisseurs d’applications hébergées) et aux entreprises de proposer ce type de prestation aux utilisateurs nomades “, conclut Guillaume Dorbes.Nextenso, filiale d’Alcatel créée en juin 2000, compte à ce jour une vingtaine de clients actifs dans dix pays d’Europe et d’Asie, et revendique environ 1 million d’utilisateurs finaux de ses services. Une version de base de sa suite logicielle est désormais commercialisée pour environ 30 000 euros.Sur le marché des portails multi-accès, Nextenso se trouve en concurrence avec Oracle et son OracleMobile Studio ainsi quavec IBM et sa Websphere Everyplace Suite.
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