Sony n’a pas opté pour les couleurs acidulées de l’iBook d’Apple. Il n’empêche, son dernier portable tranche singulièrement avec les modèles auxquels nous ont habitué les spécialistes du domaine. Destiné au grand public, le PCG-QR10 se singularise par une coque noire brillante qui ne passe pas inaperçue. Petit regret : le matériau constituant le boîtier laisse apparaître les traces de doigts et d’éventuelles rayures. Les utilisateurs les plus maniaques devront garder leur kit de nettoyage à portée de main !Comme sur l’iBook, une poignée facilite le transport de la machine. Autre similitude avec son concurrent, le PCG-QR10 est dépourvu de lecteur de disquettes. Le seul moyen de remédier à cette lacune consiste à acheter un modèle externe pour le brancher sur l’un des deux ports USB du portable.Pour le reste, les caractéristiques du portable ne révèlent aucune surprise. Sony est resté fidèle à sa molette JogDial, pour faciliter l’accès aux logiciels et aux fonctions de base, et à l’interface i.Link, dénommée FireWire chez Apple et destinée aux branchements des caméscopes numériques notamment.Le constructeur japonais a fait un petit effort du côté de l’affichage : le PCG-QR10 bénéficie d’un écran à matrice active de 13,3 pouces, plus grand que celui de l’iBook (12,1 pouces).En revanche, on déplore le manque d’évolutivité de la machine. Impossible d’échanger le lecteur de CD-ROM en place avec d’autres périphériques (graveur ou lecteur de DVD-ROM). Pour profiter de ces derniers, il faudra donc opter pour des modèles externes, généralement coûteux et moins performants. Une lacune difficile à justifier compte tenu du prix plutôt élevé de la machine, disponible à partir du mois d’avril : environ 15 000 francs (soit près de 2 287 euro).
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