Alors que des inconnus survolent les centrales nucléaires françaises avec des drones, mettant l’Hexagone en émoi, d’autres personnes ont eu l’idée d’utiliser des drones pour un autre usage, qui pourrait susciter un autre type d’émoi : tourner un film pornographique. Rassurez-vous, « Drone Boning », c’est son titre, s’étend plus sur les splendides paysages où se déroulent les différentes scènes que sur les canons habituels, faits de gros plans qui laissent peu de place à l’imagination.
Très esthétisant, ce film est le produit d’une volonté : « nous voulions explorer l’idée de la vie privée et des drones et l’idée de “faites du porno pas la guerre” nous a frappé », explique Brandon LaGanke, le réalisateur, pas spécialisé dans cette industrie. D’où une mise en pratique assez simple : « Le plan était de choisir de très beaux paysages et d’y mettre des gens en train d’avoir des rapports sexuels », a-t-il ajouté auprès de nos confrères de Vice. Pour autant, l’équipe a rencontré quelques difficultés et a dû abandonner certaines scènes.
« Un des plans était supposé se dérouler dans une voisinage tranquille, où se déroulait un barbecue dans le jardin d’une maison. Alors la caméra faisait un panoramique et on voyait des gens en train de s’accoupler dans le jardin voisin ». L’idée a été abandonnée car des drones ont déjà été abattus dans ce genre de zone résidentielle, aux Etats-Unis.
Ceci explique peut-être pourquoi les plans sont tournés de si haut, encore que l’idée qui consiste à démontrer le voyeurisme induit par les drones ne nécessitait pas forcément plus de détails. Comme le disait Brandon LaGanke, il y a même un côté « Où est Charlie ? » dans ce film. Et d’ailleurs, la plupart des rapports étaient simulés, a rassuré le réalisateur.
Ce qui n’a pas empêché quelques moments un peu bizarres. Ainsi, lors du tournage d’un plan sur une plage, l’équipe a eu l’occasion de rencontrer une dame assez peu heureuse de voir ce genre de choses se dérouler à l’endroit où elle promène habituellement ses chiens et ses enfants. Mais le problème aurait été identique avec un porno classique.
Si on ne vous conseille pas forcément de visionner Drone Boning au travail, vous ne devriez pas être effarouché par ces images. Brandon LaGanke résume bien la situation quand il ne prédit pas un grand avenir à ce sous-genre du film pour adulte. Comme il le dit avec ses mots et tout le poids de son expertise : « Si vous ne pouvez pas vous masturber en le regardant, mec, c’est que ce n’est pas un bon film porno »…
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Source :
Vice
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