La Commission européenne a confirmé que Pornhub, Stripchat et Xvideos devront se conformer aux obligations qui pèsent sur les très grandes plateformes en ligne, un statut qui leur impose les règles du DSA. Ces sites avaient espéré y échapper en contestant cette étiquette, peine perdue.
Des obligations à respecter
Ces plateformes de contenus pour adultes estimaient ne pas avoir atteint le seuil fixé par la Commission de 45 millions d’utilisateurs mensuels dans l’UE. Stripchat donnait 32 millions d’utilisateurs, tandis qu’Aylo, maison-mère de Pornhub, en compterait 33 millions. Le cas était plus compliqué pour Xvideos qui avait annoncé 85 millions.
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Les arguments des sites n’ont pas porté. Et finalement, à partir de la semaine prochaine, ils devront mettre en place des mesures d’atténuation pour faire face aux « risques systémiques » liés à la fourniture de leurs services, respecter des obligations supplémentaires en matière de transparence, y compris en ce qui concerne les publicités, et fournir un accès aux données pour les chercheurs.
L’objectif du DSA est « d’assurer des espaces en ligne plus sûrs et plus transparents », rappelle l’exécutif européen. Il s’agit entre autres d’atténuer les risques pour le bien-être des mineurs et de l’amplification des contenus illicites. Ces sites porno n’étaient pas les seuls à contester leur statut de très grandes plateformes en ligne, c’est aussi le cas d’Amazon et de Zalando, dans un tout autre genre.
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Source : Commission européenne
