Depuis hier 24 juillet, Pokémon Go est enfin disponible en France. Comme aux Etats-Unis, en Asie ou dans le reste de l’Europe, les français peuvent (officiellement) partir à la chasse.
Mais après des records de téléchargements, un appétit des partenaires commerciaux et de la récupération politique, l’heure est déjà aux prochaines tendances que pourrait suivre le jeu. A l’occasion du Comic-Con de San Diego (Etats-Unis), John Hanke a révélé quelques pistes pour les prochains mois. Le PDG de Niantic – studio de développement à l’origine de Pokémon Go – a aussi mentionné ses motivations lorsqu’il a commencé à concevoir l’application.
Des centaines de Pokémon potentiels
A sa sortie, beaucoup de joueurs se sont plaints d’avoir mal aux jambes à force de courir après les créatures. Et ça tombe bien, c’était justement le but de John Hanke. S’il n’a pas souhaité présenter Pokémon Go comme une application de fitness, l’homme a voulu concevoir un jeu qu’il pourrait confier à ses propres enfants. L’activité physique requise pour gravir les échelons – sauf pour les tricheurs – n’est donc pas un effet collatéral, mais l’un des objectifs initiaux.
48.89 Km parcourus dans Pokémon Go, et après je m'étonne d'avoir mal aux jambes
— Mavado (@YayaMavado) July 15, 2016
Mais, toujours selon John Hanke, le jeu devrait connaître des évolutions majeures. Et la première d’entre elles concerne les Pokémon eux-mêmes, avec l’arrivée de nouvelles générations. Actuellement, 151 espèces ont été réparties partout dans le monde. Il s’agit de celles correspondantes à la première génération, que l’on retrouve dans les éditions Rouge, Bleu (1996) et Stadium (1998), sorties sur Game Boy, Nintendo 3DS et Nintendo 64. En février dernier, Nintendo annonçait l’arrivée d’une septième génération de Pokémon, dans la version pour console.
«Après la première génération, d’autres [Pokémon, nldr] vont faire leur arrivée dans notre univers. Nous travaillons sur la meilleure façon de les intégrer dans les prochains mois ou années» a précisé Hanke, hier soir. Des centaines de bêtes sont donc susceptibles de débarquer dans la version pour smartphone.
Un jeu plus social
En dépit de ce qu’en pense la ministre Laurence Rossignol, Pokémon Go est avant tout une application sociale, amenant les joueurs à se rencontrer physiquement. Mais ces derniers se plaignent d’un manque de moyens de communication. Les lacunes de Niantic ont d’ailleurs laissé la place à des applications tierces, comme Pokemon Go Chat, qui permettent aux dresseurs d’échanger entre eux.
Là encore, John Hanke a confirmé que ses équipes travaillaient sur le sujet. Plusieurs pistes semblent se dessiner. L’intégration de moyens de communication classiques – comme un chat – semble logique et réaliste à moyen terme. Mais il a également mentionné la possibilité d’échanger des créatures avec d’autres joueurs. Un choix qui s’inscrirait totalement dans l’ADN de la série, celle-ci ayant connu son premier succès au Japon sous forme de cartes. Des possibilités de reproduction – entre Pokémon, pas entre joueurs – ont aussi été évoquées, faisant écho à ce qui est déjà possible de faire depuis les éditions Or, Argent et Cristal du jeu sur console.
Les développeurs travaillent également sur les Pokéstops – emplacements où le joueur récupère des Pokéballs – pour leur donner une plus grande importance. Ils pourraient être utilisés comme centres d’échanges, d’entraînement, de reproduction ou de soins pour remettre les monstres en forme. Mais avant tous ces projets, John Hanke est revenu sur le premier des impératifs : rendre le jeu plus stable et renforcer les serveurs, aujourd’hui saturés par l’explosion du nombre de joueurs.
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