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Plus svelte, la Xoom 2 séduit sans éblouir

Le fabricant décline sa seconde génération de tablettes en deux modèles très fins et légers. Un bond en avant en termes de design. Dommage que la partie logicielle n’aille pas aussi loin.

Après une première tablette Xoom performante mais grossièrement taillée (700 g pour 1,29 cm d’épaisseur), Motorola propose aujourd’hui une seconde version à l’apparence bien plus attrayante. La Xoom 2 offre le même format 10,1 pouces (25,6 cm), mais pèse 105 g de moins et ne fait que 8,8 mm d’épaisseur. Le fabricant américain a même décidé cette fois de commercialiser simultanément un modèle encore plus petit, doté d’un écran de 8,2 pouces (20,8 cm) de diagonale. Cette petite sœur est baptisée Xoom 2 Media Edition, et son poids ne dépasse pas les 379 g. Il y en aura ainsi pour tous les goûts : grand écran ou portabilité maximale, l’utilisateur choisira.

Une finition soignée, mais un peu austère

De face, les deux nouvelles Xoom sont presque identiques. Seule la position de leurs capteurs photo diffère. La version 10,1 pouces est ainsi pensée pour être tenue à l’horizontale, tandis que la Media Edition est plutôt conçue pour une prise en main à la verticale. L’apparence générale des deux tablettes reste cependant assez austère, malgré quelques petites originalités. Motorola a choisi de placer les commandes de veille et de volume derrière l’écran, un concept assez déroutant pour l’utilisateur. La présence de matière antidérapante sur les côtés de chaque tablette est, elle, bien plus opportune, améliorant significativement la prise en main. Finalement, nous avons vite préféré la Xoom 2 Media Edition, plus légère et ainsi plus confortable.

Une offre logicielle en retrait

Les deux versions de la Xoom 2 intègrent les mêmes composants et affichent toutes les deux une définition de 1 280 points par 800. Elles offrent donc sensiblement les mêmes performances… et les mêmes défauts. À commencer par l’absence de lecteur de carte mémoire, inacceptable alors que toutes les tablettes concurrentes en sont dotées. Pour ne rien arranger, Motorola ne livre pas de câble de transfert USB avec ses tablettes et impose l’installation d’un logiciel propriétaire pour échanger des fichiers entre l’ardoise et un ordinateur personnel.Les performances des deux modèles sont convenables, mais bien inférieures à celles de leurs concurrents comme la Transformer d’Asus ou encore l’iPad 2, notamment dans les jeux en 3D.En ce qui concerne l’autonomie, la Xoom 2 grand format dépasse les 8 heures en lecture vidéo comme en navigation Web, mais comptez 2 heures de moins pour la petite Xoom 2 Media Edition. Du côté des fonctions, les différents logiciels livrés avec la tablette n’ont qu’un intérêt limité, et les bons widgets qui font tout l’intérêt des smartphones Motorola ? portail d’actus, flux RSS, réseaux sociaux Facebook et Twitter… ? sont ici indisponibles. On retrouve, en revanche, l’application Motocast, qui permet de lire à distance les fichiers photo, audio et vidéo stockés sur son ordinateur personnel en passant par Internet. Le système s’utilise facilement, mais dépend fortement de la qualité des connexions Internet de son ordinateur et de sa tablette.Notez, enfin, qu’il faudra aussi laisser son ordinateur personnel constamment allumé chez soi pour en profiter. Bref, hormis un bon capteur photo offrant des images de bonne qualité, ces deux tablettes Xoom 2 et Xoom 2 Media Edition ne sont pas en mesure d’opposer de sérieux arguments à la concurrence actuelle. Espérons que la mise à jour de ces tablettes vers Android 4.0 (prévue d’ici à juin 2012) leur apporte plus de répondant !

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Bruno Cormier