Cette nouvelle levée de fonds a dépassé toutes les espérances du capital-risqueur. “Cette somme représente deux fois et demi celle de notre précédent fonds, Galileo II, précise Bernard Maître, arrivé chez Galileo en 1998. Nous aurions pu lever davantage, mais nous avons dû nous fixer un montant donné, pour des raisons de croissance interne.”La durée d’investissement du fonds est de huit ans. Au-delà du cercle de ses partenaires historiques (comme la Caisse des dépôts et consignations, le GAN ou Matra), le capital-risqueur s’est adjoint le soutien d’acteurs internationaux comme Goldman Sachs.On est ici très loin des start-up qui, après quelques mois d’activité, butent sur la viabilité de leur modèle économique et viennent à manquer de liquidité. Une situation que Bernard Maître juge avec une certaine philisophie : “Après avoir financé des projets similaires, sur des marchés qui ne sont pas extensibles à l’infini, la décantation darwinienne n’a pas tardé à suivre.”Car le métier de Galileo, créé en 1989 par Joël Flichy et Louis-Michel Angué, se situe en amont et a précisément pour vocation de financer les jeunes pousses de la nouvelle économie. Et sur ce plan, le tableau de chasse du capital-risqueur est l’un des plus richement doté du marché.Ainsi, Galileo II, le précédent fonds d’investissement, s’est-il traduit par 27 opérations de participations, avec pour le moment, cinq introductions en Bourse (Consodata, Netgem, Auféminin.com, Kazibao et Dalet).Par ailleurs, Galileo a su s’assurer une présence de poids aux côtés de certains des sites les plus emblématiques de l’Internet français, à l’image de CanalWeb, dirigé par Jacques Rosselin.
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