C’est le cheval de bataille du Syndicat des industries de matériels audiovisuels électroniques (Simavelec) : la rémunération pour copie privée ne doit plus être indexée sur
les capacités de stockage des disques durs (PC, baladeurs, etc.), mais sur les usages réels des consommateurs. A l’appui de quoi, il a fait réaliser par l’Institut CSA, auprès de
1 003 personnes, une étude sur les pratiques de stockage. Il apparaît que les images fixes représentent la plus grande part des données enregistrées avec 27 %. La musique arrive ensuite (25 %), suivie des écrits et des créations
personnelles (15 %). Il est à noter que dans la musique figure une part de contenu libre de droit.
Plus des deux tiers des consommateurs affirment également qu’ils consacreront toujours le même temps à l’écoute et au visionnage de ce qu’ils enregistrent. C’est-à-dire que leur temps d’utilisation n’augmente pas avec les capacités de
stockage. Dernier enseignement notable, lenquête montre que les gens qui stockent sur disque dur achètent nettement plus de CD et de DVD que la moyenne.
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