Microsoft va devoir signer un chèque de 20 millions de dollars (21,65 millions d’euros) à Sun et, plus grave, se priver de certaines technologies Java. Ce dénouement met fin à un procès entamé en 1997 devant la cour de San Jose. Sun accusait en effet Microsoft d’exploiter des versions modifiées de Java pour Windows, non compatibles avec les versions standards.Comme le TLDA (Technology Licencing and Distribution Agreement), accord conclu entre les deux entreprises, arrivait à sa fin, Sun a proposé qu’il ne soit pas renouvelé. À la suite de quoi les deux sociétés se sont entendues pour mettre fin à la procédure judiciaire.Dans les faits, Microsoft n’a plus le droit d’intégrer les technologies Java à ses nouveaux produits, que ce soit sous forme de machines virtuelles ou d’outils de développement. Il ne bénéficiera pas non plus du logo Java Compatible.
Il existera des JVM pour Windows mais pas de JVM Microsoft
Cependant, l’éditeur aura le droit de continuer à commercialiser, durant sept ans, les applications disponibles aujourd’hui, ou en version bêta, avec les modules du JDK 1. 1. 4 (JVM, compilateur, bibliothèque de classes, visionneuse d’applets). La liste des applications concernées sera révélée le 31 mars par l’éditeur. Contactés, ni Microsoft ni Sun n’ont souhaité préciser ce qu’il en serait des évolutions des logiciels existants, comme par exemple une nouvelle version d’Internet Explorer ou de Visual J++.Le JDK 1. 1. 4 est aujourd’hui dépassé, puisque Sun livre à ses licenciés le JDK 1. 3. Les utilisateurs auront de toute façon la possibilité d’installer une machine virtuelle Java compatible Windows, mais d’une autre origine que Microsoft – comme celles que proposent Sun ou IBM – pour exécuter les applications Java. Par ailleurs, chez Microsoft, les responsables n’ont pas manqué de rappeler que le langage C# dévoilé il y a quelques mois constituait une alternative à Java dans le cadre du développement de la stratégie . NET, dont Visual Studio. net sera la première brique.
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