Passer au contenu

Plus de 7 000 contenus illicites signalés par les internautes

Premier bilan positif pour la plate-forme de signalements de crimes et délits en ligne. Plus de 7 000 affaires ont été rapportées en un peu plus d’un mois.

Cinquante jours après l’inauguration
du nouveau site de signalements pour dénoncer les comportements et contenus illicites en ligne, Michèle
Alliot-Marie dresse un premier bilan. A cette occasion, la ministre de l’Intérieur s’est rendue dans les locaux de l’Office central de la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC), où est hébergée la
plate-forme.Quelque 299 000 internautes se sont connectés sur
internet-signalement.gouv.fr pour y faire 7 267 signalements d’actes criminels, indique l’AFP. 4 504 de ces dénonciations ont
trait à des délits, dont la moitié se rapporte à des escroqueries. Pas moins de 910 concernent des atteintes aux mineurs, et 225 des propos xénophobes et racistes.

Internet, terrain de jeu favori des criminels

Les internautes viennent sur ce site ‘ soit parce qu’ils sont ou pensent être victimes d’escroqueries, soit parce qu’ils ont constaté des actes criminels et les signalent pour qu’on puisse y mettre
fin ‘,
a analysé Michèle Alliot-Marie. La ministre estime par ailleurs que ‘ Internet est devenu le terrain de jeu favori d’un certain nombre de criminels ‘, rapporte l’AFP.

Durant la visite, Christian Aghroum, le chef de l’OCLCTIC, et le capitaine Pierre-Yves Lebeau, responsable de l’exploitation de la plate-forme, ont passé en revue quelques cas qui ont pu être élucidés grâce aux internautes. Parmi
lequels le signalement d’un homme sur un chat annonçant être avec sa fille de 2 ans et prêt à brancher sa webcam. La connexion établie, il se livrait à des attouchements sur l’enfant. Le pédophile a pu être identifié et interpellé par la
Brigade de protection des mineurs de la préfecture de police.

Sur cette nouvelle plate-forme tout un chacun peut, en quelques clics, alerter les pouvoirs publics sur une multitude de comportements illicites, de l’escroquerie
(scam ‘ à la nigériane ‘, arnaque à la loterie, phishing, etc.) à la
pédopornographie, en passant par l’incitation à la haine raciale ou à la violence.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


La rédaction