Pari réussi pour la première journée de manifestation anti-NSA, baptisée « The Day We Fight Back ». Le 11 février dernier, une série d’associations citoyennes ont appelé à protester contre la surveillance de masse du service secret américain. Résultat : plus 6 000 sites web ont arboré la bannière de lutte anti-NSA. Plus 246 000 personnes ont signé à ce jour la pétition en ligne. En une seule journée, les députés américains ont reçu des appels de plus de 71 000 compatriotes, passablement énervés de l’énorme pouvoir que détiennent leurs agences de renseignement.
Les protestataires ont également reçu l’appui des géants du web. Google, Twitter, Facebook, Tumblr et d’autres ont montré leur soutien, en appelant le législateur américain à encadrer davantage l’action des agents secrets. Pour sa part, Google va même plus loin, avec la création d’un mini-site de lobbying anti-NSA baptisé « Freedom from Unwarranted Government Intrusion » (pour la liberté face à l’intrusion gouvernementale non autorisée). « Personne ne devrait être capable d’accéder à vos données en ligne sans votre permission. Mais le nombre de requêtes gouvernementales augmente de plus en plus, et les lois censées vous protéger sont inadaptées au regard de la technologie », peut-on lire sur cette page.
D’ailleurs, l’action des géants du net ne s’arrête pas là. Depuis la semaine dernière, huit entreprises high-tech se sont mis ensemble pour embaucher une firme de lobbying qui défendra de manière officielle leur position auprès du gouvernement et du parlement américain. Selon le site Politico.com, il s’agit de Google, Apple, Facebook, Twitter, AOL, LinkedIn, Microsoft et Yahoo. Ils figurent tous dans le programme de surveillance Prism et subissent désormais le contrecoup de la grogne mondiale face aux technologies de surveillance. Certains critiques diront qu’ils réagissent un peu tard, mais mieux vaut tard que jamais.
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Plus de 5000 sites web se mobilisent contre la NSA, le 11/02/2014
Source:
Electronic Frontier Foundation
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