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Plus de 100 personnes ont été arrêtées grâce à la surveillance du Net par la NSA

Selon une commission indépendante, les activités de surveillance de la NSA ont permis l’arrestation de nombreuses personnes liées à des activités terroristes.

Alors que la NSA a publié son premier rapport de transparence il y a quelques jours à peine, une commission ayant enquêté sur les agissements de l’Agence nationale de sécurité américaine a elle aussi rendu ses conclusions le 2 juillet 2014. Selon elle, plus de 100 personnes ont été arrêtées depuis plusieurs années grâce aux programmes de surveillance électronique et téléphonique à l’étranger de la NSA.

La commission publique, indépendante et consultative, Privacy and Civil Liberties Oversight Board (PCLOB), constituée de cinq membres, a formellement approuvé le 2 juillet un épais rapport sur les programmes de surveillance de la NSA à l’étranger, dont Prism, afin d’en décortiquer le fonctionnement et d’en valider la légalité.

Les experts ont conclu que la surveillance des communications Internet et téléphoniques des non-Américains à l’étranger, via l’article 702 de la loi sur l’espionnage, était l’un des outils les plus efficaces du renseignement américain pour lutter contre le terrorisme.

Comprendre des activités terroristes

Selon leur propre analyse non exhaustive des opérations de la NSA, dans environ une trentaine d’affaires, les informations obtenues grâce à ces programmes « furent le catalyseur initial permettant d’identifier des terroristes auparavant non connus et/ou des projets d’attentats ».

Dans environ vingt autres cas, la surveillance a permis de contribuer à une enquête antiterroriste en cours. « Un décompte approximatif de ces affaires identifie bien plus d’une centaine d’arrestations pour des faits liés au terrorisme », conclut le rapport.

Selon la commission PCLOB, « 15 des affaires que nous avons examinées impliquaient un lien avec les Etats-Unis, tel que le site d’un projet d’attentat ou la localisation d’agents, tandis qu’environ 40 cas impliquaient exclusivement des agents ou projets dans des pays étrangers ».

La commission, contactée par l’AFP, a confirmé que cette analyse était plus récente et distincte de celle auparavant fournie par les agences de renseignement.

L’année dernière, dans la foulée des révélations d’Edward Snowden, la NSA avait défendu ses multiples programmes de surveillance en affirmant qu’ils s’étaient avérés utiles pour « comprendre des activités terroristes » à 54 reprises, un chiffre qui avait été largement repris par les alliés de la NSA comme le nombre d’attentats déjoués.

Ces événements terroristes concernaient principalement l’étranger : 13 aux Etats-Unis, 25 en Europe, cinq en Afrique et 11 en Asie, selon la NSA.

A lire aussi :
Les programmes de la NSA, scrutés à la loupe par les hacktivistes, paru le 26/6/2014

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01net, avec AFP