Plein les mirettes !

Enfin là ! Baldur’s Gate 2, le descendant du déjà célèbre et sublime premier opus, a toutes les caractéristiques du jeu fouillé et graphiquement superbe. En son temps, Baldur’s Gate avait déjà scotché de très nombreux joueurs à leur écran, qu’ils soient fans de jeux de rôle ou néophytes du genre. Alors prévoyez d’ores et déjà de passer quelques nuits blanches devant votre PC, car cette suite risque de vous accaparer les neurones !Cette fois encore, transformer sans relâche de terribles créatures en tas de chairs sanguinolents, à grand renfort de sorts colorés et ravageurs (avec des effets 3D !) vous procurera une joie sans égal. Pas de précipitation pour autant : Baldur’s Gate 2 ne vous changera pas en pur destructeur. Le calme et la réflexion seront, une fois de plus, vos meilleures armes. Or c’est bien là un des aspects les plus intéressants de ce jeu ?” plus efficace que novateur, s’il fallait lui trouver un défaut.La différence avec le premier épisode n’est donc pas déroutante, loin de là. Vous devrez, avant toute autre chose, créer pas à pas votre personnage, en lui attribuant telle ou telle caractéristique parmi un choix de ” races ” beaucoup plus riche que précédemment. Ainsi, le demi-orc, sorte de sombre brute, fait partie de ces nouvelles castes de personnages.Bien entendu, les classiques (valeureux guerriers ou rusés magiciens…) restent fidèles au poste. Mais pour incarner votre héros, vous pouvez désormais piocher dans des ” sous-classes ” où se trouvent le tueur de mages, le prêtre de Talos, le chasseur de primes, le moine ou encore le Kensai, une ” arme fatale ” à lui tout seul…Faut-il préciser que chacun a ses propres capacités, qui rendent chaque partie vraiment unique et influent souvent sur le déroulement du scénario ? Et comme dans tout bon jeu de rôle, une foule d’objets, de parchemins et d’armes seront à votre disposition au fil de cette longue aventure, pour repousser toujours plus de créatures hostiles.Le katana, par exemple, donnera plus de tranchant à vos missions. Quant aux sorts, ils sont si nombreux que vous risquez d’en perdre votre latin d’incantation. Les potions abondent, et même les échoppes des multiples villes traversées se font concurrence. On ne peut mieux brouiller les pistes. C’est du grand art.Tout cela sert une très belle réalisation. Baldur’s Gate 2 flatte tellement les mirettes qu’au fond rien n’est plus agréable que de faire évoluer son personnage (et son équipe) dans le magnifique et vaste monde d’Amn.La vue aérienne en 3D isométrique utilisée ici n’est certes pas très neuve techniquement, mais elle est tout à fait appropriée à ce type de jeu. Et comme il vous est possible de cacher l’interface et de jouer avec les nombreux raccourcis clavier, vous pouvez enfin conférer à votre quête toute la qualité visuelle et la dimension théâtrale qu’elle mérite.Vous avez l’âme d’un aventurier ? Vous ne pouvez manquer Baldur’s Gate 2, la quintessence du jeu de rôle !

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.