Dual Shock 4 Back Button Attachment. Un nom un peu à rallonge que Sony a décidé de donner à son tout dernier accessoire pour joueur, un beau morceau de plastique qui vient se greffer à votre manette de PlayStation 4. Son rôle ? Ajouter deux boutons de raccourcis et un écran à votre manette préférée.
Ce petit accessoire est vendu 30 euros et nous avons voulu voir si dépenser la moitié du prix d’une manette Sony pour ce petit équipement valait vraiment le coup.
Opérationnel en 10 secondes chrono
L’installation du Back Button Attachment prend vraiment peu de temps. On le prend fermement dans une main, on oriente sa prise jack vers l’entrée située sur l’avant de la manette, on assemble le tout et le tour est joué. La manette s’alourdit de quelques grammes mais vous avez maintenant un repose-pouce, toujours la jouissance de la prise jack et, surtout, sous les majeurs, deux touches en plus, prêtes à se(r)vir. Touches en plus ? Pas exactement.
Comme l’avait annoncé Sony, cet accessoire met à portée de doigts des actions que vous souhaitez faire sans avoir à décoller les pouces des joysticks.
Il n’est donc pas possible d’enregistrer des enchaînements de plusieurs touches pour déclencher, par exemple, une prise ou un coup spécial dans un jeu de combat. Ces boutons ne sont que des raccourcis de ceux déjà présents sur la façade ou l’arrière du DualShock 4, croix directionnelle comprise. Leur attribuer quoi que ce soit qui soit en rapport avec les joysticks (direction comme pression) ou la partie tactile de la manette est aussi impossible.
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Tout dans l’écran
Pour la programmation, pas besoin de passer par la console. Tout se fait depuis le petit écran OLED de l’accessoire, orienté vers le bas de la manette et non vers l’utilisateur. Dommage. A chaque (re)programmation, il faut retourner la manette. Si la dalle avait été orientée vers le joueur, ça aurait permis de pouvoir ajuster les touches à la volée sans faire de gymnastique. Sachez aussi que cette petite dalle est alimentée par la batterie de la manette, aucune source d’alimentation n’est présente dans l’accessoire.
Pour paramétrer un profil, on presse une fois la surface de l’écran et on laisse le doigt appuyé. Le mode Edition s’enclenche. On navigue ensuite entre les différentes commandes en pressant les boutons de l’accessoire.
Pour naviguer entre les trois profils, il suffit de presser deux fois sur l’écran. Ils sont identifiés comme P1, P2 et P3. Simple.
Trois, c’est un nombre suffisant pour alterner entre un réglage pour les jeux de tir (Fortnite, CoD, Overwatch), de sport (FIFA 20) et de combat (Mortal Kombat 11). Ce sont sans doute les trois styles de titres les plus joués en ligne. Un domaine où la réactivité et les réflexes sont à développer d’urgence si on espère se faire un petit nom dans un tableau des scores.
Pour le réglage, tout est facile, rapide. C’est même… déconcertant. Nous qui avons l’habitude d’avoir à utiliser une appli sur la console ou le PC avec la Elite Series de MS, c’est presque trop beau pour être vrai.
En quelques minutes, les boutons sont enregistrés dans les profils. Vous n’avez plus qu’à allumer votre console et à vous lancer dans des parties endiablées avec ce léger atout dans votre manche.
Confort au top, réactivité qui surprend
Le revêtement des boutons est en gomme caoutchoutée très agréable. Même après plusieurs heures de jeu, crispés sur la manette, nous n’avons jamais connu de dérapages incontrôlés ou involontaires, preuve d’une bonne résistance à la sueur.
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La course des touches est bien plus courte que celle des boutons frontaux. Ça surprend un peu au départ, ainsi, mieux vaut donc leur attribuer des fonctions de rechargement d’arme dans les jeux de tir ; et des appels de balles dans les titres de football par exemple. Au moins pour vous familiariser avec la réactivité des touches. Une fois que vous serez plus à l’aise, à vous de faire votre propre personnalisation.
Après plusieurs semaines d’utilisation, nous avons toutefois remarqué que la poussière adorait venir se loger dans les interstices des touches du Back Button Attachment. Heureusement, il est facile à nettoyer : un coup de bombe à air ou de chiffon attrape-poussière dans les rigoles et le tour est joué. Propreté toujours, les traces de doigts marquent facilement la surface des boutons, pensez-y avant de plonger la main dans le paquet de chips.
Un accessoire cher qui améliore votre manette préférée
Un tel accessoire vaut-il bien le prix que Sony en demande ? C’est l’écran OLED qui fait grimper la note, c’est certain. Et pour le prix, quatre boutons auraient été plus que bienvenus. Cela offrait plus de possibilités et, surtout, cela permettait de faire jeu égal – en matière de fonctionnalités – avec la manette très haut de gamme de la Xbox One. Ou même, avec certains gamepads de marques partenaires/concurrentes.
Cependant, si on additionne le prix d’un DualShock 4 (60 euros) à celui du Back Attachment (30 euros), la barre des 100 euros n’est pas atteinte. Et aucune concurrente ne propose autant de boutons pour ce tarif. Sans parler du confort remarquable du DualShock 4 de Sony.
Alors que la PlayStation 5 est à l’horizon et qu’il y a toujours une incertitude sur la possibilité d’utiliser les DualShock 4 sur cette nouvelle console, est-il vraiment pertinent d’améliorer les manettes actuelles ? Des rumeurs affirment que les manettes de la PS4 seraient compatibles avec la PS5. Il va toutefois falloir attendre la présentation officielle de la console pour en avoir le coeur net. Quoi qu’il en soit, s’il fallait lui attribuer une note à cet accessoire, nous lui attribuerions la note de 4,4/5. Autrement dit, si vous jouez beaucoup sur PlayStation 4, et notamment en ligne, allez-y.
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