Plan Numérique 2012 : beaucoup de promesses mais peu de moyens

Plan Numérique 2012 : beaucoup de promesses mais peu de moyens
ADSL : un accès pour tous à 35 euros par mois
Vente liée : séparer le PC des logiciels préinstallés
La carte d’identité électronique dès 2009
Cybercriminalité : un plan contre l’escroquerie et la contrefaçon
Piratage : un répertoire des ?”uvres numérisées

Après une première annulation la semaine dernière pour cause de crise financière, le plan France Numérique 2012 a bien été présenté à l’Elysée ce lundi 20 octobre, dans la même salle où avait été remis au président de la République le rapport et les accords Olivennes l’an dernier à la même époque. Sauf que cette fois, Nicolas Sarkozy n’était pas là.

Le secrétaire d’Etat au Développement numérique, Eric Besson, visiblement peu à l’aise, a dû s’improviser orateur autour de ses propres mesures, à une tribune faite pour un autre, devant une assemblée qui comptait les ministres Christine Albanel, Roger Karoutchi, Xavier Darcos, Christine Lagarde, et de nombreux professionnels comme le fondateur d’Iliad, Xavier Niel, le PDG d’Universal Music France, Pascal Nègre, ou encore la présidente du Forum des droits sur l’Internet, Isabelle Falque-Pierrotin.

Du haut-débit pour tous

Au final, le plan compte 154 mesures, dont beaucoup ont déjà filtré dans la presse. La plupart ne sont que des déclarations d’intention sans véritables éléments concrets. Certaines sont mêmes des chantiers déjà en cours comme l’extinction de la télévision analogique, la portabilité du numéro de téléphone, l’interopérabilité ou encore le marquage des oeuvres numériques pour les protéger du piratage.

Le plan d’Eric Besson prévoit l’accès à Internet pour l’ensemble de la population, évoque la réglementation sur le déploiement de la fibre optique, ouvre la porte pour un quatrième opérateur de téléphonie mobile… Il ouvre également le chantier d’une éventuelle régulation de l’Internet par le CSA, vieux débat qui ressurgit régulièrement. 01net. isole cinq thèmes phares, à défaut d’être révolutionnaires.

Télécharger l’intégralité du rapport“ France numérique 2012 ”