Les consultants ne savent plus quoi inventer. Après le m-commerce, composante mobile du e-commerce, voici désormais le u-commerce. “U, pour ubiquitous”, explique Glover Ferguson, Chief Scientist chez Accenture. Cette nouvelle forme de commerce électronique combine les services de vente classiques aux canaux de communication (télévision, reconnaissance vocale, fréquences radio, etc.) et aux fonctions de supply chain, d’e-procurement et de CRM (relation client). En clair, votre stock se reconstitue de lui-même au fur et à mesure que les produits vendus quittent l’entrepôt. Ce qui revient à dire, en version B to C, que lorsque vous terminez la dernière bouteille de lait de votre réfrigérateur, ce dernier se charge d’en commander une automatiquement. Vous achetez, mais en votre absence. Vous avez le don d’ubiquité. Pour les analystes d’Accenture, cela s’appelle aussi le commerce invisible.Dans l’Hexagone, nous n’en sommes pas encore à ce stade. Selon l’étude Accenture réalisée en juin dernier*, la France est même plutôt en queue du peloton européen. Notre taux de pénétration internet plafonne à 14 %, contre 26 % en Grande-Bretagne et 46 % en Suède. De fait, les PDG français demeurent sceptiques et jugent, pour 83 % d’entre eux (contre 50 % en Europe), que l’e-commerce n’occupe pas encore une part suffisamment significative de leurs ventes. En revanche, tout espoir n’est pas perdu : 80 % estiment que l’e-commerce constituera l’une des principales sources de leurs futurs revenus et 70 % comptent accroître leurs investissements et plus particulièrement dans le SCM, le-procurement, le CRM et les portails B to E (business to employee). Alors, hue commerce !*The Unexpected eEurope
( accenture.com/eEurope2001)
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