Les réseaux sociaux et le jeu vidéo, une grande histoire d’amour. On ne parle pas ici de jeux sociaux, les Farmville et autres, mais bien de réseaux dédiés aux jeux vidéo, ceux auxquels s’adonnent des millions de personnes sur smartphones, sur consoles et sur PC.
Après GamersBand, dont l’objectif est de réunir des gamers proches géographiquement pour qu’ils jouent entre eux, voici Pixwoo, un lieu de rencontre et de partage autour du jeu. Pascal Vielhescaze, initiateur du projet et directeur associé de SpiderDreams, la société parisienne qui l’a développé, définit Pixwoo comme un croisement entre Facebook, MySpace et YouTube.
A ceux qui lui disent que Facebook permet déjà de parler de jeux vidéo, Pascal Vielhescaze répond que Facebook est trop généraliste, « trop superficiel pour qu’on puisse y exprimer une passion ». Et soulève un autre point bien moins discutable : les éditeurs créent des pages Facebook pour leurs jeux afin de fédérer les fans, mais une fois que la communauté a émergé, tout cet effort s’effondre après le lancement desdits jeux. Ce qui finalement n’est bon pour personne, ni pour l’éditeur, ni pour les fans.
Un portail social dédié aux jeux
Pixwoo propose de remédier à ce problème en offrant des espaces professionnels dédiés à des jeux, gérés par l’éditeur ou par des fans. Un moyen de regrouper le contenu, les avis, les discussions sur un jeu et de faire vivre la communauté au fil du temps. Une communauté qui se crée à partir d’individus, évidemment.
On se crée un profil, qu’on peut scinder en profil public et privé, dans lequel on renseigne les informations d’usage et définit son ADN de joueur. On a droit à trois choix parmi une longue liste de genres, qui devrait être enrichie peu à peu. On peut ainsi avoir pour ADN : FPS, Jeu de rôle et Puzzle Game. Car ici, on parle de tous les jeux, sur toutes les plates-formes, du smartphone Android ou iOS jusqu’à la console dernier cri.
Dès lors que son profil est établi, on peut commencer à suivre d’autres utilisateurs ou des jeux, ou encore des professionnels. Et bien sûr on partage commentaires, statut, images et vidéos comme sur les réseaux sociaux. A la différence qu’une vidéo postée pourra être retrouvée facilement dans un fil dédié au jeu.
L’avenir, une montée en puissance progressive
Pour l’instant disponible en anglais et français, la version d’origine est en anglais et la traduction n’est pas totalement terminée quand on cherche un peu, Pixwoo est appelé à se développer prochainement en allemand et, plus tard, nous dit Pascal Vielhescaze, le regard pétillant, en japonais.
Une application iOS et Android est également prévue très bientôt. Des partenariats avec les grands éditeurs sont déjà conclus et des accords avec Amazon pour de la vente devraient prendre forme rapidement. Bref, Pixwoo est un projet qui s’élance sur le Web, il a bien entendu besoin d’une communauté pour avoir un sens. Avec 100 000 utilisateurs, le projet serait rentable en deux ans, nous déclarait Pascal Vielhescaze.
Un objectif ambitieux, mais pas inatteignable. La question est désormais de savoir si les joueurs ont besoin d’un réseau social pour parler des jeux ou si les forums et les sites d’informations préexistants comblent déjà leurs attentes et besoins de partager leur passion.
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