Il y a même ici une chaîne célèbre de distribution de matériel informatique qui porte le nom du plus célèbre de nos écumeurs de mer. C’est dire !Selon le BSA (Business Software Alliance), l’association de défense des éditeurs, le taux des copies illégales circulant sur nos ordinateurs était de 46 % en 2001, en progression de 6 % par rapport à 2000. Une
performance impressionnante, qui nous situe bien au-delà de la moyenne européenne de 37 %.Seules la Grèce (64 %) et l’Espagne (49 %) font mieux dans le genre. A l’autre spectre, flirtant avec l’honnête, le Britannique (25 %), le Danois (25 %) et le Finlandais (27 %) donnent la
leçon.En France encore ?” toujours selon le BSA?” , huit étudiants sur dix, futurs ingénieurs, effectueraient des copies illégales de logiciels. Rien que du banal, en somme…Mais, côté sale mentalité, il y a pire que nous, faut pas croire : au Canada (où l’estimation du taux de piratage, 38 %, est certainement magouillée à la baisse… ), un récent sondage dénonce un insupportable
niveau de tolérance, ainsi qu’une bizarre distorsion intellectuelle des utilisateurs vis-à-vis du problème.Ainsi, apprend-on, plus de la moitié des Canadiens (52 %) considèrent que le piratage pour usage personnel est acceptable, alors qu’ils sont 70 % à déclarer qu’ils ne souhaitent pas travailler dans une entreprise
qui utiliserait des copies illicites.
Exotique, non ? Tant que ça, vraiment ?* Directeur adjoint de la rédaction de 01 Informatique
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