A Hollywood, la prise d’otage est un classique. Les kidnappeurs demandent une rançon. Le rançonné refuse. Jusqu’à ce qu’il commence à recevoir le kidnappé par petits bouts… Année 2017 oblige, les choses évoluent, mais le fond reste le même.
Le PDG de Disney, Bob Iger, a révélé lundi le chantage à la rançon dont est victime son entreprise. Des pirates auraient réussi à hacker sa société et récupérer une version d’un (ou plusieurs) film. Le studio américain refuse de dire lequel de ces prochains blockbusters serait menacé mais Bob Iger prend au sérieux la menace des hackers.
Si « Cars 3 » était l’hypothèse avancée au départ, le site spécialisé Deadline croit savoir que « Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar », attendu le 24 mai dans les salles françaises, serait la vraie victime de cette intrusion. Bob Iger a cependant fait savoir que Disney ne payera pas de rançon.
Des extraits publiés un par un
Le chantage qui vise Disney exige le paiement d’une importante somme en bitcoins afin de stopper la divulgation progressive du film. Si le piratage se confirme, les hackers ne devraient pas tarder à publier 5 minutes du film comme preuve de leur exploit. Si Disney refuse de payer, le film serait publié par morceaux de 20 minutes afin d’accentuer la pression sur le studio.
Une pratique de plus en plus courante
Ce n’est pas la première fois que des rumeurs circulent sur un piratage d’un film Disney avant sa sortie. The Hollywood Reporter, à l’origine de l’information, explique que le huitième épisode de la saga Star Wars, The Last Jedi, a fait l’objet de rumeurs similaires la semaine dernière. Un piratage qui n’était en fait qu’un hoax. Seule différence cette fois-ci, Disney semble prendre plus au sérieux les hackers.
Mais la société américaine n’est pas la seule victime de cette nouvelle forme de chantage. Il y a quelques semaines à peine, un groupe de hackers nommé « thedarkoverlord » exigeait de Netflix une rançon sous peine de publier la saison 5 d’Orange Is The New Black, en avant-première.
Netflix se refusant à toute négociation, le groupe avait exécuté ses menaces en publiant les 10 épisodes attendus le 9 juin par les abonnés Netflix.
Dans le cas de Disney, la menace est bien plus sérieuse et pourrait provoquer des pertes colossales, si elle venait à être appliquée.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.