Ce qu’il a fait : les hackers aiment se constituer par bande et s’affubler de noms de guerre menaçants. Aiguillonnés par leur amour-propre, ces gangs se livrent à une rude compétition pour démontrer leur suprématie technique. C’est ainsi que la haute réputation des ” Legend of Doom “, à la fin des années quatre-vingt, finit par attirer le challenger Mark Abene, alias Phiber Optik, et ses ” Masters of Deception “. Mais intrusions dans les ordinateurs, écoutes et piratages téléphoniques irritent Eric Bloodaxe, qui vient juste de monter une société de sécurité informatique. Il n’hésite pas à livrer Phiber Optik et ses amis à la justice en 1991. Ce dernier passe un an à l’ombre, mais semble incorrigible et sera condamné plusieurs autres fois.
‘ Je n’ai jamais abîmé ni eu l’intention d’abîmer les systèmes dans lesquels je me suis introduit ‘, clamera Phiber Optik lors de ses procès successifs. Certains voient pourtant en lui un anarchiste anticapitaliste.Sa technique : Phiber Optik s’était fait une spécialité des systèmes téléphoniques. Un de ses outils de base était un simple combiné sur lequel il essayait des centaines de combinaisons de numéros. Autre outil employé par Phiber Optik et sa bande : un petit ordinateur Commodore 64 !Ce qu’il est devenu : après des années passées sur le devant de la scène, le hacker new-yorkais semble être retourné dans lanonymat.
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