L’histoire, révélée par le quotidien L’Équipe, serait classique si elle ne concernait pas un vainqueur du Tour de France. Elle commence avec la réception par des institutions sportives, des organismes chargés de la
lutte antidopage et des médias d’e-mails accusant le Laboratoire national de dépistage du dopage (LNDD) de Châtenay-Malabry de multiplier les erreurs dans ses analyses. Ces messages, écrits en mauvais français, étaient accompagnés de supposées
‘ preuves ‘ sur les dérives du LNDD. Sauf que certaines de ces informations proviennent du piratage des systèmes informatiques du LNDD.
Ce dernier a donc porté plainte le 7 novembre, déclenchant une enquête de l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication. Un suspect aurait déjà été identifié. Il
s’agirait d’un proche de Floyd Landis, le cycliste américain un temps vainqueur de la dernière édition du Tour de France avant dêtre déclassé suite à un contrôle positif réalisé par ce même LNDD.
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