L’écosystème du piratage de contenu — également appelé « The Scene » — est vacillant. Suite au coup de filet mondial réalisé la semaine dernière contre une nébuleuse de groupes appelée « Sparks » , les membres restants sont en train de compter les morts. Dans un fichier texte anonyme publié sur un site public, l’un d’entre eux constate avec amertume que l’écosystème « a été durement touché par plusieurs agences dans le monde entier. Plus de 29 sites ont été démantelés dans 14 pays, surtout en Europe. Il est clair désormais que cette action a fait disparaître un gros morceau de la scène. Et ce n’est certainement pas terminé, car il y a encore des informations que les agents de police vont pouvoir exploiter », peut-on lire dans ce texte, révélé par TorrentFreak.
Ce message est également une notice de survie. L’auteur recommande ne plus publier d’informations sur les sites de piratage au travers des groupes de discussion IRC de LinkNet, un fournisseur de service. En effet, il semblerait que les forces de l’ordre aient pu mettre la main sur un des serveurs utilisés par les pirates sur LinkNet. Il était, selon les rumeurs, administré par un résident français. L’auteur recommande d’utiliser des groupes de discussion IRC privés. Il donne également tout un tas d’autres conseils pour sécuriser la gestion des sites de piratage, notamment par l’utilisation systématique de chiffrement et l’adoption d’une meilleure sécurité opérationnelle.
Pour autant, le message se veut optimiste malgré tout. « Nous serons de retour et nous prospérerons à nouveau. Les pensées sont avec ceux qui sont tombés », se termine le texte. Mais face à la menace policière imminente, l’heure de la reconstruction semble encore lointaine.
Source: TorrentFreak
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