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Pilotage de la station de travail

Les logiciels de reconnaissance vocale ne se bornent pas à la seule transcription automatique de la parole vers l’écrit. Ils permettent aussi de piloter des environnements (nous n’avons retenu que Windows 98) et des applications.

De l’ouverture du menu Démarrer au lancement d’applications, en passant par le vidage de la corbeille, plus besoin de toucher au clavier : tous les produits testés s’adaptent. Toutefois, la gestion des listes dans les boîtes de dialogue pose problème. NaturallySpeaking 4 de Dragon Systems ne les gère pas systématiquement. Il en va de même pour FreeSpeech 2000 de Philips, bien qu’il dispose de fonctions étendues de pilotage. Il est, avec Voice Xpress Professional de L&H, le seul en mesure de gérer correctement l’explorateur Windows.On notera enfin que, lors de l’utilisation de FreeSpeech 2000 de Philips, nous avons rencontré des blocages intermittents et des baisses de ressources impliquant la fermeture d’applications. Les applications pilotables par les logiciels de reconnaissance vocale sont principalement bureautiques. Les outils testés disposent tous de la fonction dictée dans les applications. Les autres fonctions de sélection vocale d’éléments, de correction, de relecture et de lecture des voix de synthèse sont aléatoires selon les logiciels. Sur les dix-sept applications testées, FreeSpeech de Philips apparaît comme le plus complet.Les applications Internet sont, dans l’ensemble, moins bien gérées, surtout lorsqu’il s’agit de Netscape Communicator 4.7. Seules les fonctions des menus sont accessibles. A l’inverse, Internet Explorer, en versions 4 et 5, est plus ouvert et accepte l’enregistrement des URL dans les favoris et leur dictée dans la barre d’adresses. Voice Xpress Professional de L&H n’offre qu’un pilotage limité de ces versions d’Internet Explorer. En ce qui concerne la messagerie, tous les logiciels testés permettent de dicter les messages dans Outlook Express 5.0 et Netscape Messenger.

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Fabrice Alessi