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Piège à joueurs

Voici l’archétype de la machine de jeu : un châssis racé et clinquant, renfermant un équipement exceptionnel. Un rêve qui a pourtant un prix.

L’Aurora ALX millésime 2010 débarque. Avec lui s’abat sur les joueurs émérites une nouvelle génération de machines racées et tape-à-l’œil. Le nouveau châssis mêle lignes arrondies et arêtes saillantes, inspirant élégance et nervosité, le tout animé par des effets de couleurs. Façade, flancs, sommet de la tour, tout est éclairé par des Leds dont on définit les couleurs via le logiciel AlienFX. Il est même possible de personnaliser le clavier rétroéclairé et la souris. Ces périphériques sont de qualité, fonctionnels, réactifs et d’un confort prisé des joueurs. Ajoutez à cela les petits volets situés au sommet qui s’ouvrent et se ferment pour laisser entrer de l’air frais dans la machine. Alienware a pensé à ceux qui aiment ouvrir régulièrement le capot de leur ordinateur en intégrant un dispositif d’éclairage interne qui fonctionne même quand le PC n’est pas relié au secteur. L’occasion de découvrir aussi le système de refroidissement liquide du processeur, qui ne passe pas inaperçu. Cet Aurora ALX peut facilement accueillir trois barrettes mémoire de plus, deux autres lecteurs optiques et des unités de stockage supplémentaires. La configuration testée, loin d’être la solution la plus haut de gamme du catalogue, affiche de belles performances. À l’usage, les deux disques de 1 To se montrent convaincants. Et la présence d’une seule carte graphique ATI permet une expérience de jeu pure et dure satisfaisante. Les hits du moment tournent sans problème. Mais compte tenu du prix de la machine, on regrette l’absence de lecteur Blu-ray, voire d’une seconde carte graphique.

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David Nogueira