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L’usine de Photoways.com niche au c?”ur du Sentier parisien, où trône un Minilab numérique Frontier, machine de développement photo fabriquée par le Japonais Fuji. Les photos virtuelles reçues par le net sont couchées sur papier dans les formats choisis et livrées en 48 heures. En vitesse de pointe, la machine permet déjà de sortir 15 000 photos par jour.Mais l’atelier va être transplanté en banlieue parisienne car, anticipant l’explosion des commandes, la direction a acheté deux nouvelles machines.“Notre chiffre d’affaires croît de 25 % par mois depuis un an et nous avons 100 nouveaux clients par jour”, remarque l’un des fondateurs, Michel Guilhermet. En effet, 1,2 million d’appareils photos seront achetés dans l’Hexagone en 2002, et les sociétés qui se lancent sur ce terrain tirent bien leur épingle du jeu, comme les vendeurs d’appareils (Nomatica ou Digital Shopping) ou les sociétés spécialisés dans le développement, telle Photoways.Née en 1999, elle a levé en quatre tours de table près de 2 millions d’euros pour démarrer. Elle recherche encore 1 million pour accélérer son développement. Pour se faire connaître, elle noue des partenariats avec des voyagistes (Ebookers ou Maeva), mais surtout avec des fabricants d’appareils photo (Ricoh, Minolta ou Nikon).L’heureux acheteur trouvera avec son nouvel engin un bon pour une dizaine de photos gratuites. Enfin, la moitié du chiffre d’affaires de Photoways est réalisée en sous-traitance pour… des sites concurrents. La rentabilité, elle, est attendue pour la fin 2002.Concurrents : Digibao, Photo Reflex, Picbull, Photolabo, Kodak…
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