Photoways, de la photo numérique au tirage papier

Effectuée avec les mots clés “Tirage photos numériques“, la recherche sur Yahoo! renvoie 13 réponses. Le site de Photoways n’y figure pas, contrairement à ses principaux concurrents français. Même constat sur Nomade ou google.fr ; le site se révèle très mal référencé. Visiblement, la start-up mise davantage sur sa politique de partenariat que sur le référencement pour drainer du trafic sur son web.Quelconque, la page d’accueil de photoways.com donne accès à une fenêtre pop-up qui explique succinctement le principe de fonctionnement du site. Proposée de manière fort opportune, la visite guidée fournit davantage d’informations. Attention toutefois, le délai annoncé dans la description du service est de 48 heures, contre 24 heures sur la page d’accueil. En fait, le site joue sur les mots : “24 heures” correspond au délai de traitement des tirages, 48 heures à celui de réception. En revanche, les tarifs sont clairement indiqués dans la rubrique “Nos offres“.Séduits par les prestations de Photoways, nous décidons de créer un compte sur le site.

Une inscription rapide et une ergonomie séduisante

Gratuite, l’ouverture de compte reste simple : saisie du nom, du prénom, de l’adresse électronique et du mot de passe. Aucun délai n’est demandé (pas de vérification de l’adresse e-mail, par exemple) avant d’accéder à l’écran “Tableau de bord” de l’utilisateur. Celui-ci propose 6 options de base : ” Mon compte” pour compléter sa fiche client, définir un carnet d’adresses et suivre les commandes passées ; “Télécharger” pour transférer ses fichiers numériques sur le serveur ; “Mes albums” pour y manipuler les fichiers ; “Commande” pour demander l’impression de certains d’entre eux ; “Panorama” pour assembler plusieurs fichiers photo en un seul afin de réaliser un panorama ; “Partager“, enfin, qui consiste à envoyer automatiquement une URL à une liste de contacts, laquelle les dirigera vers un album.

Téléchargement, pas plus de 2Mo par document

Chacune de ces options s’appuie sur un système graphique commun : le numéro de l’étape en cours figure en grands caractères à côté d’une colonne qui reprend le nombre total d’étapes. C’est bien pensé, même si le principe reste insuffisamment mis en valeur pour être immédiatement compris par l’internaute.Le téléchargement des fichiers dans l’album nécessite 2 étapes : la désignation de l’album, puis le téléchargement. Ce dernier s’effectue soit à l’aide d’un formulaire HTML, soit via une application Java. Dans le premier cas, 5 champs servent à désigner 5 fichiers sur le disque. Le téléchargement se révèle très rapide, mais les fichiers sont limités à 2 Mo chacun, ce qui reste toutefois suffisant pour une utilisation domestique.Autre alternative, une application Java prend en charge le transfert. Elle aide à définir une liste de fichiers puis à les transférer en bloc. À l’usage, l’application ne fonctionne pas sur les gros fichiers, bien que la limite des 2 Mo ne soit pas explicitement mentionnée. Plus grave, elle ne gère pas correctement l’erreur et place l’internaute dans une situation d’échec, sans autre issue que le retour en arrière.

Flou artistique sur la date de livraison

Une fois nos fichiers sur le serveur, il suffit de cocher ceux que l’on destine à l’impression au niveau de l’album. Il faut ensuite recourir au menu général pour lancer la transaction, qui compte tout de même 5 étapes. Le fait d’avoir déjà complété notre panier d’achat nous amène directement à la 3^e étape : notre photo apparaît dans le panier avec un indicateur qualité, le nombre d’exemplaires à tirer en 5 formats possibles, ainsi que la possibilité de recadrer automatiquement l’image.La validation nous conduit à l’étape 4, qui consiste à définir le destinataire des tirages. Le site nous demande alors de compléter les coordonnées du destinataire. Vient enfin la 5^e étape : le récapitulatif de la commande avec son coût total. Un petit bug d’affichage superpose en partie les boutons “Modifier” et “Valider“. Plutôt gênant dans un moment aussi critique ! Autre point négatif, aucune date relative à la livraison de notre commande n’est mentionnée.Après validation, un écran nous informe du basculement vers le site de Paybox. Sur ce dernier, la seule option offerte consiste à saisir son numéro de carte bancaire pour clore la transaction. Un e-mail, façon facturette de distributeur, confirmera la transaction bancaire.Le lendemain, le statut de notre commande passe de “Commande enregistrée” à “Traitement en cours“. Un appel téléphonique au service d’assistance du site ne nous renseigne pas plus sur l’état d’avancement du traitement, l’opératrice ne semblant pas disposer de plus d’information sur son écran que ce que nous apprend le site web. La vérification de notre boîte aux lettres électronique nous rassure : un e-mail nous informe en effet que la commande vient d’être traitée et sera expédiée par La Poste dans les plus brefs délais. Nous recevons notre achat dès le lendemain matin.