On peut dire que la notion de pointage est une de celles qui caractérisent le mieux la génération des ordinateurs d’aujourd’hui. C’est elle qui est sous-entendue lorsque l’on parle d’ interface utilisateur ” graphique-souris “.Alors que la génération d’ordinateurs précédente ne donnait lieu qu’à la saisie de données ou de commandes par l’intermédiaire du clavier, l’introduction d’un dispositif de pointage offre à l’utilisateur un nouveau mode d’action sur la machine, qui en enrichit les possibilités.Un dispositif de pointage comporte presque toujours, en complément de sa fonction de pointage, au moins une commande de sélection, en général par appui sur un bouton. Le modèle global d’interaction est bien résumé par l’expression anglaise point and click : dans un premier temps, on pointe pour désigner une zone ou un objet sur l’écran, puis on clique pour sélectionner la zone ou l’objet, ou pour agir sur elle ou sur lui.Bien que le concept de souris ait été inventé antérieurement, on a pu croire au tout début des années 80 que le dispositif de pointage standard serait le photostyle (en anglais light pen). Cet objet en forme de gros crayon relié à l’ordinateur était doté à une extrémité d’une source lumineuse que l’on pointait vers l’écran et d’un mécanisme à poussoir qui permettait d’appuyer sur le photostyle pour cliquer.Mais tant l’ergonomie (il est rapidement fatigant de maintenir le bras en l’air pour pointer) que la technique (une couche contenant une matrice optoélectronique doit être superposée sur l’écran pour détecter le rayon du photostyle et ce dispositif doit être géré par le système dexploitation) se conjuguèrent pour disqualifier ce dispositif.On le sait, la souris est désormais le dispositif de pointage le plus utilisé, complété du manche à balai (joystick), de la bille de commande (trackball) et de la surface sensitive (trackpad) pour certaines applications particulières.Désignations équivalentes : Pointage – Photostyle – Light pen – Point and click
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