Pentax profite de la Photokina pour reprendre du poil de la bête et annonce un nouveau boîtier pour séduire experts et enthousiastes, le K-5. Ce grand frère du K-7 (ce dernier restera encore en rayons quelques mois) reprend tout ce qu’il y avait de bon, à savoir une conception robuste, tropicalisée, une ergonomie irréprochable avec des boutons paramétrables, les deux molettes, le viseur lumineux couvant 100 % du champ de vision, etc. Et en profite pour corriger le plus gros défaut : le capteur.
Enfin un capteur performant !
Côté qualité d’image, Pentax avait un problème : le petit modèle d’entrée de gamme, l’excellent K-x, délivrait de meilleures images que le K7 qui peinait au-delà de 800-1600 ISO. Pentax rattrape son retard et propose un nouveau capteur CMOS au format APS-C de 16,3 Mpix (images de 4928 x 3264) conçu pour aller de 80 à 51 200 ISO. Une large plage qui permet à Pentax de se mettre au niveau de Canon, Nikon et Sony en termes de haute sensibilité. Comme c’est la coutume chez Pentax, c’est ici le capteur qui est mécaniquement stabilisé et permet de gagner de 2,5 à 4 vitesses.
Vidéo Full HD, sept images par seconde
Côté performances photographiques, le Pentax K5 est annoncé tenir la cadence de sept images par seconde pendant 40 vues (en Jpeg) ou 17 vues (RAW). Des performances qui devraient le mettre au niveau du Canon EOS 60D et du Nikon D7000. Côté vidéo le K5 tente de s’aligner sur la concurrence en offrant de la vidéo Full HD 1080p (1920 x 1080 pixels), mais à seulement 25 images par seconde (Nikon n’offre, lui, que du 24p) laissant Canon continuer de dominer la vidéo sur reflex. Contrairement à ses concurrents, le K5 reste en Mjpeg, un format certes plus facile à monter, mais qui prend quatre fois plus de place que de l’AVCHD/h.264.
Prise en main : conçu pour les brutes et les experts
Tropicalisé (77 joints pour repousser poussière et eau), conçu dans un alliage de magnésium, le K-5 nous est passé quelques minutes dans les mains et il fait honneur à la réputation de Pentax. Si on laisse à chacun le soin de juger l’ergonomie des menus – question d’habitude – l’ergonomie physique et la qualité de fabrication sont au top pour cette gamme de prix (1 249 euros nu, 1 299 euros avec un 18-55 mm). L’obturateur atteint les 1/8000e de seconde comme sur les boîtiers pros et la montée en ISO nous a paru, pour un modèle de présérie, de très bonne facture. Il nous reste désormais à récupérer une version finale et à tester la bête.
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