Au fil des versions, Ulead enrichit PhotoImpact, son logiciel de retouche d’images et de création graphique, de fonctions de plus en plus élaborées. Les principales nouveautés satisferont les graphistes qui composent des pages Web. Ils pourront désormais concevoir facilement des bannières, des boutons interactifs et des blocs de texte. Outre les fonctions de retouche d’images (qui n’égalent pas celles du programme Photoshop, d’Adobe), cette suite graphique comprend de nombreux filtres et effets spéciaux.
De nombreux effets d’animation
Dans cette nouvelle version, la Palette magique s’est enrichie d’un menu pour les animations. Ces dernières regroupent des effets de lumière (feux d’artifice, éclair, comète, spot, halo…), de typographie (néon, contour de lettres, embossage, etc.) et de déformation (ondulation ou rebond, par exemple). Il en résulte des fichiers au format GIF animé.Avec l’utilitaire GIF Animator 4, livré avec PhotoImpact 6, ces fichiers peuvent être ensuite retravaillés ou combinés avec d’autres au même format au moyen d’effets de transition. Par rapport aux versions précédentes, le mode vectoriel est plus élaboré. Il devient ainsi possible de disposer du texte le long de courbes de Bézier en définissant sa position par rapport à celles-ci. En revanche, la possibilité de combiner des formes entre elles pour faciliter le dessin d’objets complexes fait toujours défaut.Dans le menu Web, on retrouve en outre la commande Dessinateur de composants et ses quelque 1800 éléments prédéfinis et modifiables : bannières, séparateurs, puces, boutons simples ou interactifs, barres de boutons verticale ou horizontale, icônes… PhotoImpact 6 permet aussi de créer soit un album photos prêt à être publié sur Internet, soit un diaporama qui prend la forme d’un ensemble de pages Web ou d’un fichier autoexécutable à transmettre en pièce jointe. Et, pour stocker leurs pages, les acquéreurs de PhotoImpact 6 ont droit à 20 Mo d’espace gratuit sur le site www.imira.com.Cela dit, même si cette suite graphique autorise la conception de pages Web, il ne peut rivaliser avec GoLive d’Adobe, FrontPage de Microsoft, ou Dreamweaver de Macromedia. Contrairement à ces logiciels, il ne permet pas de modifier le code HTML qui décrit les pages Web et n’inclut aucune fonction de gestion de site. Cependant, son ergonomie et sa richesse en effets spéciaux et en éléments prédéfinis, alliées au prix attrayant, le rendent séduisant, même au titre de logiciel complémentaire.
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