Plus exactement, Exif et IPTC sont des “ métadonnées ”, c’est-à-dire des listes de données aux intitulés normalisés. Les deux formats, associés à des fichiers d’image, ont chacun leurs particularités. L’Exif (Exchangeable Image file Format) est un standard créé pour la photo numérique par le Jeita (association japonaise des industriels de l’électronique et de l’informatique). Il permet d’enregistrer dans le fichier de l’image (Jpeg ou Tiff) des informations relatives à la prise de vue : par exemple, la date, le modèle de l’appareil, la focale de l’objectif, le réglage de la sensibilité ISO, éventuellement les coordonnées GPS. D’autres champs sont automatiquement remplis lorsque l’image est retouchée, comme la date de modification et le logiciel utilisé. D’autres encore doivent être renseignés manuellement, tels que l’auteur et le copyright. Par ailleurs, certains logiciels de retouche utilisent les données Exif afin de corriger les déformations optiques en fonction du modèle de l’appareil, de l’objectif associé et de sa focale.L’IPTC, quant à lui, est un format conçu à l’origine pour le monde de la presse, mis au point par l’International Press Telecommunications Council. Il permet, entre autres, de décrire une image par son contenu, de définir son origine (comme le photographe et l’agence), de tracer son parcours dans la chaîne de production d’un journal. Les champs IPTC doivent être renseignés manuellement. Pour le grand public, les plus intéressantes informations IPTC sont celles qui définissent l’image par son contenu, tels les champs description et mots-clés. La plupart des logiciels et des sites consacrés à l’image y ont recours pour trier et classer les photos et permettre, ensuite, de les retrouver en un clin d’œil.
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