Il y avait eu une tentative dans les années 90. Infructueuse , la division téléphonie d’entreprise de Philips tente son retour en France. C’est le seul pays européen où la division, vieille de cinquante ans, n’était
pas implantée.Pour le géant hollandais, l’essor de la
téléphonie sur IP fournit une opportunité unique : ‘ D’après les études, 20 % des
entreprises françaises avec plus de 50 postes vont s’équiper en 2005. Le marché de la ToIP devrait progresser de 70 % cette année et représenter 50 % des investissements de téléphonie en 2008 ‘, relève Harry
Zarrouk, directeur général de la filiale française. Dans un secteur morcelé, où Alcatel, le leader, dispose de 17 % de parts de marché, Philips Business Communications (PBC) se fixe pour objectif de conquérir 4 % de parts de marché
d’ici à trois ans, ce qui le ferait entrer dans le Top 6 des fournisseurs en France.
Partenariat avec NEC
Commercialisée sous la marque Sopho, l’offre de PBC s’articule autour de quatre
PBX (hybrides ou IP),d’une gamme de téléphones et d’un catalogue d’applicatifs CTI. Les deux produits-phares sont les Sopho IPK et 2000 IPS.Le premier cible les PME de moins de 100 postes et est vendu à un prix attractif : à partir de 5 000 ? HT avec 15 postes IP et 15 postes classiques. Le second, qui gère 50 à 1000 postes, est
décliné en trois modèles : IPS (hybride), IPS DM (tout IP) et IPS DMR (Remote Control pour les sites distants). Tous ces modèles sont compatibles
SIP et H.323, mais exploitent un protocole propriétaire. Les clients devront donc s’équiper de téléphones Sopho pour bénéficier des fonctions d’appel avancées.La gamme de PABX résulte d’un partenariat avec NEC, qui fournit les plates-formes matérielles, le logiciel étant développé par Philips. L’accord donne l’exclusivité de la distribution en Europe à PBC, NEC couvrant
l’Asie et les États-Unis.
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