Créé en 1997 sur la base d’une coentreprise entre le hollandais Philips et l’équipementier réseau Lucent, le fabricant de téléphones mobiles Philips Consumer Communication (PCC) a englouti 5,57 milliards de francs (850 millions d’euros) d’investissements. Il n’est en revanche parvenu qu’à dégager 6,5 millions de francs (un million d’euros) de profit en 2000, seule année où la société s’est montrée rentable. Face à ces mauvais résultats financiers, le groupe Philips aurait trois solutions : trouver un nouveau partenaire pour PCC, la revendre ou la liquider purement et simplement. Cette liquidation coûterait cher à Philips : de 300 à 350 millions de dollars, auxquels viendraient s’ajouter les 350 millions d’euros déjà provisionnés pour couvrir les 7 000 suppressions d’emploi annoncées. Par le passé, Philips était entamé des négociations avec le coréen LG Goldstar qui ont finalement avorté en début dannée.
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