On connaissait le papier électronique. Depuis des années, ce concentré de technologie, qui se présente sous la forme d’un écran de plastique flexible, promet de faire les beaux jours des éditeurs et des diffuseurs de contenus. Mais, en
l’absence de réel marché, le papier électronique reste le plus souvent désespérément confiné à l’état de prototype.Cependant, si les débouchés commerciaux se font attendre, la recherche continue. Selon le journal anglais Nature, le groupe hollandais Philips vient ainsi de mettre au point
une nouvelle technologie, qui reprend les base du papier électronique, tout en améliorant sensiblement ses performances.
80 images par seconde
Si la première génération, développée par des sociétés comme E-Ink, semblait destinée à la lecture de quotidiens ou de livres, la version mise au point par les laboratoires de Philips permettrait le visionnage de petits films. Le secret
de cette découverte : l’augmentation de la vitesse de rafraîchissement des écrans, jugée jusqu’ici particulièrement lente.Dans la version développée par Philips, un écran flexible de papier électronique pourrait atteindre une vitesse de rafraîchissement de 80 fois par seconde. Ce qui est amplement suffisant pour restituer de la vidéo, puisque la
télévision elle-même se contente de 25 images par seconde.‘ Aucune production à grande échelle n’est attendue avant trois ou quatre ans. Et les premiers écrans seront monochromes ‘, a précisé à Nature Robert
A. Hayes, lun des scientifiques chargés du projet.
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