01 Informatique : A mi-parcours du schéma directeur informatique 2003-2007, quelles sont les applications dont disposeront les services internes de la mairie de Paris ?
Philippe Schil : Les métiers de la Ville pourront s’appuyer sur un système d’information géographique qui sera opérationnel fin décembre. Mais, surtout, quatre grands applicatifs sont en cours de refonte. La gestion des
ressources humaines, fondée sur le progiciel HR Access, entrera en service le 1er janvier 2006. Entre 2007 et 2008, nous déploierons les premières briques de la nouvelle gestion financière d’un système d’information achats.
Et nous mettrons au point le référentiel du futur outil de gestion du patrimoine immobilier.Recourrez-vous à l’open source pour ces futurs applicatifs ?
A qualité égale, nous accorderons toujours la préférence à une solution dédiée au logiciel libre lorsqu’il en existera une. Tous nos appels d’offres prévoient que nos soumissionnaires puissent proposer une telle solution dans leurs
réponses. Pour nous, ce choix n’est pas forcément générateur d’économies, mais il aide avant tout la Ville à renforcer son indépendance vis-à-vis de ses fournisseurs.Quels pans de votre informatique ont déjà migré vers le libre ?
Près de la moitié de nos 400 serveurs fonctionnent déjà sous Linux. Et en 2002, Paris a été probablement la première collectivité en Europe à développer un moteur de portail en open source. Cet outil, dénommé Lutece, a aidé à créer
les sites Internet des mairies d’arrondissement, le portail
Paris.fr, et l’intranet Intr@Paris. En août 2004, sept autres applications ont été versées dans la communauté du libre.Lutece est, aujourd’hui, utilisé par d’autres collectivités, y compris à l’étranger, et par d’autres entités comme la Fondation de France. A partir d’Intr@Paris, les agents téléchargent et installent des logiciels libres comme le
navigateur Firefox ou la suite bureautique Open Office. Celle-ci équipe 2 150 postes dans les écoles. Ce nombre passera à 3 500 en début 2006.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
