Pheed, application et réseau social, lancé en octobre 2012, fait un carton aux Etats-Unis. En février 2013 Pheed dépasse les géants Facebook et Twitter sur l’Appstore. Alors qu’il n’est disponible que sur iOS, il aurait déjà convaincu plus d’un million d’internautes. Il est présent dans plus de 30 pays, même si en France il est encore assez méconnu.
“I Love this or not ?”
« Pheed, Express Yourself », le slogan s’affiche sur l’écran d’accueil. Le réseau social vise les 15-24 ans et les artistes. C’est une sorte de mélange subtil des réseaux sociaux bien connus, agrémenté de fonctions nouvelles…
Les « Pheeders » partagent des photos, des vidéos, des sons etc… Pour interagir, les utilisateurs cliquent sur « i love this », «i don ’t love this », ou encore « remix » (équivalent de « partage ») comme sur Facebook. Avec des mots-clés, les Pheeders peuvent aiguiller leurs recherches ou voir ce qui fait le buzz, à l’instar des mots-dièse de Twitter.
« Un Twitter avec un business plan »
En classant leur compte dans différentes catégories allant de « General audience » à « Restricted », pour les moins de 17 ans, les utilisateurs protègent leurs contenus des regards trop « innocents ».
Ce réseau social permet aussi à ses membres de monétiser et de protéger leurs contenus, s’ils le désirent. Le Pheeder peut ainsi créer un compte premium qui lui permet de rendre payantes les informations qu’il divulgue sur son profil.
Le magazine Forbes qualifie Pheed de « Twitter avec un business plan ». L’utilisateur fixe le prix lui-même ! Entre 1.99$ et 34.99$ par vue ou pour un abonnement mensuel. Il gagne donc de l’argent grâce au réseau social, mais il commissionne le site à hauteur de 50%. Une case « Copyright this pheed » permet de protéger un contenu d’une diffusion abusive sur la toile.
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– En Angleterre, contacter un VIP sur Facebook peut coûter jusqu’à 13 euros, paru le 09/04/2013.
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