Réussir une berline, à une époque où seul le SUV trouve grâce aux yeux des clients, s’avère un sacré challenge. Surtout quand la marque en question n’est ni allemande, ni californienne. Avec la seconde génération de la 508, Peugeot frappe un grand coup en mariant harmonieusement design et aides à la conduite.
Nous n’allons pas évoquer ici le look réussi de coupé 5 portes, et oublier les 225 chevaux qui agrémente la version GT, pour nous concentrer sur les technologies embarquées. Car la plus importante innovation de la 508 se trouve derrière le volant : il s’agit du nouvel i-cockpit.
L’art du tout numérique
A chaque nouveau modèle, Peugeot le fait évoluer son instrumentation de bord. La 508 profite donc de la dernière génération d’écrans numériques, inaugurée avec le SUV 3008 l’année dernière.
Si l’écran central tactile reste fonctionnel, avec des touches façon piano comme raccourcis, l’écran placé derrière le volant est particulièrement bien conçu. Les informations essentielles à la conduite (vitesse, direction) sont regroupées au centre. Résultat: on en oublie l’affichage tête haute des berlines allemandes ! Une demi-douzaine de configuration est possible, du classique double compteur à un écran épuré avec simplement vitesse, vitesse autorisée et indication du GPS. Bluffant !
Cet écran derrière le volant rassemble surtout les informations issues des systèmes d’assistance au conducteur. Comme Peugeot se veut une référence du haut de gamme, la 508 est -dans sa version haut de gamme- richement dotée. Régulateur de vitesse adaptatif avec fonction Stop & Go, aide au maintien de la position dans la voie de circulation, freinage automatique d’urgence et alerte de risque de collision, reconnaissance des panneaux… la liste des options est longue comme une fiche de commandes chez un constructeur haut de gamme. Ce qui permet à la 508 d’offrir la conduite autonome de niveau 2 sur autoroute.
Mention spéciale à la vision nocturne. Après le SUV DS7 Crossback, la Peugeot 508 est le seul modèle français à en disposer. Le système est simple: des caméras infrarouges détectent tout humain ou animal présent dans l’ombre des phares, jusqu’à une distance de 200 mètres. Le champ de vision du conducteur est élargi. Cette fonction est aussi bien utile en ville que dans un parking, où un piéton peut surgir d’un box. Cette option reste cependant assez onéreuse : 1 400 euros.
La 508 ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Dès 2019, elle recevra une version hybride rechargeable, de quoi la rendre encore plus polyvalente entre ville et longs trajets plaisir.
Disponible à partir de 32 300 euros (diesel 1.5 BlueHDI 130 chevaux), la 508 que nous venons de décrire dépasse allègrement les 50 000 euros avec le jeu des packs (version GT THP 1,6 litre 225 chevaux). Peugeot adapte le modèle allemand à sa sauce, et sans être chauvin, la 508 n’a rien à envier à la VW Arteon, sa grande rivale, même pas son prix.
Rendez-vous le 5 octobre prochain pour savoir qui de la Peugeot 508, de la BMW Série 3, de la DS3 Crossback ou de la Mercedes Class A remportera le grand prix de la voiture connectée de l’année.
Retrouvez notre dossier complet sur le “Prix de la voiture connectée”.
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