Je ne suis pas peu fier de moi : j’ai réussi à convertir la plupart de mes collègues du journal dans lequel je travaille (Micro Hebdo) à Quake III Arena. Depuis plusieurs mois, et à l’exception d’un ou deux irréductibles que le jeu n’intéresse pas et n’intéressera jamais, il ne se passe pas une journée sans que nous ne lancions un petit death match, comme ça, vite fait, au retour du déjeuner. Ça détend, ça facilite la digestion et ça nous met en forme pour la demi-journée de labeur qui nous attend.Ayant rapidement fait le tour des maps et models (en français, des arènes et des personnages) livrés avec le jeu, j’ai entrepris d’aller en chercher d’autres sur Internet. Un peu à reculons, je l’avoue, habitué que je suis aux jeux sharewares, pas toujours… heu… disons… excellents. Mais là, grosse surprise : non seulement, la Toile regorge d’extensions officieuses, mais, en plus, la plupart sont d’une qualité réellement bluffante.Il y a bien quelques ratés mais, dans l’ensemble, maps, models, skins et autres mods valent, en qualité, ceux de l’éditeur ID Software. Disons-le tout haut : leurs auteurs assurent ! Tels les disciples de David Carradine dans la série Kung Fu, ces ” petits scarabées ” ont tellement bien appris leur leçon qu’ils ont rejoint, et parfois même dépassé, le maître ?” lequel maître devrait, soit-dit en passant, en prendre de la graine, tant son extension officielle, Team Arena, est décevante.On peut cependant féliciter ID Software d’avoir mis à la disposition du public tous les outils nécessaires au développement de ces add on : logiciel de modélisation et codes sources sont librement téléchargeables et modifiables à loisir.Agréablement surpris, j’ai également entrepris, pour satisfaire ma curiosité naturelle, d’aller voir ce que je pourrais trouver pour d’autres jeux que je pratique plus ou moins régulièrement. Et là encore, même constat : Half Life, Unreal Tournament, Age of Empires, StarCraft, Deus Ex et les autres en ont tout autant à offrir, et d’aussi bonne qualité. Un véritable régal pour le joueur !Bien sûr, le revers de la médaille, c’est la taille des fichiers à télécharger (il est très rare que ces extensions pèsent moins de 4 ou 5 Mo). Mais quimporte : au bureau, on a une connexion rapide et permanente. Et des graveurs pour ramener le tout à la maison.
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