PETA est connue pour ses campagnes de publicité et son fameux slogan « plutôt à poil qu’en fourrure ». Alors qu’un nouveau Pokémon est sur le point de débarquer dans les mains des fans de la série (Pokémon Version Noire et Blanc 2), l’association, qui défend un traitement éthique des animaux, a condamné Pokémon et l’image qu’il donne aux enfants de la relation aux animaux.
Une relation de domination, plutôt que de compassion, où les Pokémon sont emprisonnés, où il faut les attraper tous. PETA se propose donc de les libérer tous, au cours d’un petit jeu Flash sur son site Web, jeu très moralisant avec des répliques du genre : « En tant qu’infirmière, j’ai vu à quel point les Pokémon sont maltraités et exploités. Comme tous les êtres sensibles et capables de penser, les Pokémon doivent certainement souffrir terriblement quand ils sont blessés lors d’expérience ou qu’on les force à se battre ».
Si la défense des animaux est une cause louable, si l’exemple ou l’incitation à la violence peut être condamné, ce qui est tout de même gênant dans cette campagne de PETA, c’est qu’une fois encore, on part du principe implicite que les joueurs, quel que soit leur âge, sont incapables de faire la différence entre fiction et réalité, entre univers ludique, compétitif et compassion dans le réel. Mais sans doute est-ce difficile à appréhender pour une association qui n’appréhende pas le second degré et transforme le héros de Super Meat Boy, un steack haché, en grand vilain, qu’un steack de Tofu va combattre pour la liberté…
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