Et de quatre : après Harbinger, Extricity et l’activité help-desk de Tivoli, Remedy passe sous la coupe de Peregrine. Le montant de l’acquisition, en liquide et par échange d’actions, s’élève à un peu 1, 08 milliard de dollars. Résultat combiné d’une croissance organique et externe, le chiffre d’affaires de l’éditeur a enregistré une progression fulgurante, passant de 35 millions de dollars en 1997, à 565 millions en 2001. Remedy en poche – qui a clos son exercice fiscal 2000 avec un CA de 288 millions de dollar -, Peregrine a désormais en ligne de mire le cap fatidique du milliard de dollars de chiffre d’affaires.
Élargir son c?”ur de métier
Cette opération de croissance laisse sceptiques les analystes du Forrester Research, qui se demandent si la stratégie de Remedy tournée vers la gestion de la relation client (GRC) a un sens au regard de l’activité de Peregrine axée sur la gestion des actifs – informatique, immobilier, flotte de véhicule, etc. “Objectivement, les outils de GRC de Remedy ciblant les forces vente et le marketing nous intéresseront moins que ceux destinés au support client “, confesse Jean-Luc Fort, directeur général de Peregrine Systems France. Et d’ajouter : “On ne veut pas passer pour des prédateurs “, tout en précisant que la politique d’acquisitions du californien poursuit deux objectifs, l’un portant sur l’augmentation de sa taille critique, le second sur l’élargissement de son métier de base. Remedy répond clairement à la première motivation, Servicecenter (help desk) et Assetcenter (gestion d’actifs) rivalisant avec la gamme IT Service Management, de Remedy. “Nos réseaux de distribution sont complémentaires, indique Jean-Luc Fort. Alors que nous fonctionnons beaucoup en direct, Remedy sappuie presque entièrement sur son large réseau de partenaires.”
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