En s’offrant Extricity et sa plate-forme d’intégration Extricity B2B pour 168 millions de dollars, Peregrine Systems renforce son dernier c?”ur de métier. Après le help desk et la gestion d’actifs et d’infrastructure, la société avait en effet déjà mis un pied dans l’e-procurement en 2000 avec l’acquisition de Harbinger pour 1,2 milliard de dollars. A l’époque, les analystes demeuraient sceptiques sur la capacité de Peregrine à concurrencer Commerce One ou Ariba. L’avenir de l’éditeur aurait pu s’assombrir encore plus depuis que New Era Of Networks (Neon), son partenaire pour l’intégration B to B, s’est fait avaler par Sybase. “Les négociations ont été très courtes. Mais je ne peux pas confirmer que cela ait un lien avec la disparition de Neon “, estime Michel Simion, directeur marketing de Peregrine France. Qui ajoute : “Mais en tous cas, c’est l’époque idéale pour faire des achats.”Pour l’éditeur, il devenait crucial de disposer de ses propres outils et référentiels XML pour intégrer sa plate-forme de gestion d’achats avec les PGI des entreprises utilisatrices.
L’intégration technologique des produits va être rapide
‘éditeur avait quand même eu le temps de tester les produits de sa future proie. Le 14 février dernier, Peregrine et Extricity avaient conclu un accord selon les termes duquel chaque société s’engageait à revendre les technologies d’intégration de l’autre. A savoir, Power EnterPrise, le produit d’intégration des données (EDI, RosettaNet…) basé sur Java de Peregrine, et Extricity B2B d’Extricity. Cette préparation a un autre avantage : l’intégration technologique ne va pas être longue à se réaliser. “Les premiers produits intégrant les technologies d’Extricity seront en vente à partir du 1er avril “, affirme Michel Simion. Enfin, l’arrivée des clients d’Extricity (AMD, IBM, Sharp…) dans son giron devrait permettre à Peregrine de gagner quelques marchés – semi-conducteurs et microélectronique – dans lesquels l’éditeur n’était pas très présent. Pour l’anecdote, la disparition de Neon et d’Extricity pourrait gêner aux entournures un géant de l’informatique, IBM pour ne pas le nommer. Ce dernier utilisait les technologies du premier pour MQ Series Integrator, et celles du second pour WebSphere Business-to-Business Integrator.
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