” Notre produit est le seul à exploiter une architecture pur Internet, martèle à l’envi Craig Conway, président directeur général de Peoplesoft. Il n’y a pas une ligne de code sur le poste client ! “ A l’en croire, la version 8 du progiciel intégré de l’éditeur et son architecture totalement Internet, lancée en 2000, est la principale raison du succès remporté aujourd’hui. Peoplesoft affirme qu’il comptera près de 700 clients opérationnels sur cette nouvelle version d’ici à fin 2001 et 2 300 entreprises sont en cours de migration.Sur le plan financier, l’éditeur affiche cinq trimestres records consécutifs ! Même si le troisième trimestre de l’exercice en cours met fin à cette série de résultats exceptionnels, l’éditeur affiche tout de même un chiffre d’affaires trimestriel de 509 millions de dollars, en croissance de 15 % par rapport au troisième trimestre de l’exercice 2000.Alors que ses concurrents révisent prudemment leurs prévisions de chiffre d’affaires, Peoplesoft progresse donc et continue de faire des bénéfices” Nos concurrents annonçaient des croissances de 75 ou de 100 % l’année dernière, nous avancions un modeste 35 %, explique Kevin Parker, directeur financier. Mais, aujourd’hui, ils révisent leurs chiffres à la baisse alors que nous restons conformes à nos prévisions. “Résultat, en tenant compte de la crise conjoncturelle et des conséquences économiques des attentats, Peoplesoft devrait réaliser un chiffre d’affaires 2001 de 2,1 milliards de dollars, en croissance de plus de 23 % par rapport à 2000 (1,7 milliard de dollars).L’éditeur conforte sa position dans le trio de tête du marché mondial des éditeurs d’ERP. Il se targue notamment davoir remporté un contrat avec Daimler-Chrysler en Allemagne face à SAP dans le domaine des applications RH, son secteur de prédilection sur lequel il maintient sa position de leader.Il affirme vouloir attaquer maintenant le segment des grosses PME, entreprises qui représentent déjà 40 % de ses nouveaux clients. Il lui reste à améliorer sa marge opérationnelle, tombée de 20 % il y a quelques années à 2 % en 2000. Cette année, elle devrait se situer aux alentours de 11 %. “Nous sommes sur la bonne voie pour devenir une entreprise de 5 milliards de dollars ! “, conclut Kevin Parker.
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