Les premières conséquences du
rachat de JD Edwards se font sentir tant au niveau marketing que technique. La marque JD Edwards disparaît, et la ligne de produits Enterprise One (anciennement
JD Edwards 5) bénéficie d’un premier lifting. Les écrans Web de la version 8.9, juste commercialisée, ont été redessinés. ‘ L’objectif est de coller
à l’ergonomie des applications de Peoplesoft ‘, explique Didier Faure, ancien de JD Edwards et nouveau responsable marketing produits d’Enterprise One. Les écrans Windows ne sont pas concernés par ce rhabillage, pas
plus que les écrans d’Enterprise World (anciennement One World), le PGI historique de JD Edwards sur plate-forme AS/400.L’intérêt immédiat de ce ‘ relookage ‘ apparaît limité. L’homogénéisation des écrans ne concerne que peu d’entreprises. En France, seuls quelques grands comptes sont équipés à la fois d’applications
Peoplesoft et JD Edwards. Ce premier développement commun a néanmoins le mérite de concrétiser la politique d’intégration de l’éditeur. Peoplesoft compte, certes, maintenir trois lignes de produits ?” la sienne et les
deux héritées de JD Edwards. Mais il prévoit aussi de favoriser les synergies entre la gamme Enterprise (anciennement Peoplesoft) et Enterprise One.
Un premier niveau d’intégration avant la fin de l’année
Le module d’e-procurement, d’origine Peoplesoft, sera ainsi accessible depuis Enterprise One, via un connecteur, avant la fin de l’année. Mais il est prévu, à terme, de croiser les développements ?” pour
l’heure, aucune date n’est fixée. La gestion de la relation client d’origine Peoplesoft sera ainsi déclinée pour la plate-forme Enterprise One.La fusion des deux entreprises se soldera par une réduction d’effectif d’un millier de personnes sur treize mille (environ 8 %). ‘ Aucun plan social n’est prévu en France ‘,
indiquait toutefois en septembre dernier Christophe Letellier, directeur général France de Peoplesoft.
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