- L’automobile à l’épreuve des cyber-voleurs
- L’intrusion, une simple formalité
- L’antidémarrage en échec
- Le Mouse-jacking, fléau silencieux
- L’attaque par relais
- Une technique imparable
- Casse-tête juridique
- Pénurie de solutions
À l’heure actuelle, il n’existe aucune parade infaillible contre les techniques de vol électronique face auxquelles la majorité des véhicules sont vulnérables. Il faudra probablement attendre les prochaines générations de véhicules pour voir émerger de nouvelles solutions susceptibles de compliquer la tâche des voleurs. Les constructeurs sont également confrontés à de sérieux dilemmes et doivent trouver des compromis acceptables entre la sécurité des véhicules et celle des automobilistes. La généralisation des systèmes de contrôle d’accès biométriques pourrait par exemple provoquer une flambée des vols avec violences. De nombreux modèles de traqueurs GPS permettent théoriquement de suivre un véhicule volé à la trace, mais les malfaiteurs disposent de matériel comme des filets à effet « cage de Faraday » permettant de neutraliser le signal, le temps de localiser et de désactiver le traqueur. En attendant, on se contentera de mesures dissuasives, car éminemment crochetables, comme le verrou AUTOcyb, qui pour une trentaine d’Euros permet de protéger physiquement l’accès au port OBD-II, ou les antivols traditionnels comme les cannes de volant, qui ont encore visiblement de beaux jours devant eux.
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