Les fabricants d’assistants personnels ne sont pas tous à la fête. Après le
retrait de Sony, c’est maintenant Toshiba qui révise ses ambitions sur le marché européen. En Suisse, le
fabricant n’inscrit plus les assistants personnels à son catalogue en ligne, même s’il en assure encore le service technique. En France, le japonais se contente d’un
changement de stratégie.‘ Le PDA à 299 euros ne nous intéresse pas. Nous allons réserver nos assistants personnels au marché professionnel, car le grand public est économiquement peu rentable pour les
constructeurs ‘, affirme Alain Kergoat, directeur marketing de Toshiba France. Exit donc, le modèle dentrée de gamme, le Pocket PC e400. ‘ Toshiba ne le produit plus depuis le
mois d’avril, car il était sur un secteur perturbé et cannibalisé par les smartphones ‘, explique Didier Halbique, responsable marketing produit de Toshiba France.
Priorité aux fonctions sans fil
En effet, selon l’étude du cabinet Canalys, les ventes de ces téléphones faisant également office d’assistants personnels ont connu en Europe une croissance de 57 % en un an. Et si les ventes des assistants personnels
ont progressé de 43 %, dans le détail cette hausse profite surtout aux constructeurs qui, comme HP (+64 %) et Médion (+103 %), ont ajouté des fonctions sans-fil, GPS ou multimédia à leurs appareils.Cette tendance explique la volonté de Toshiba de se concentrer sur des produits haut de gamme, comme son Pocket PC e800 à 699 euros, dotés de capacités Bluetooth ou Wi-Fi. ‘ Nous continuerons à
les commercialiser via notre réseau habituel de revendeurs ‘, affirme Didier Halbique. Même si comme le précise Alain Kergoat, ‘ nous ne pousserons pas les ventes vers le grand
public. ‘En clair, outre les ventes aux entreprises, Toshiba vise pour ses assistants personnels la même cible que pour sa nouvelle gamme de portables
Qosmio : les technophiles fortunés toujours à la recherche du dernier gadget.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.