L’étendue de l’offre en matière d’assistants numériques n’est plus à démontrer. Autant elle fait le bonheur du grand public, autant elle ne satisfait pas l’entreprise qui entend exploiter le PDA comme terminal mobile et l’intégrer dans son système d’information. Aujourd’hui, les directions ont le choix entre deux OS ” fermés “, ne laissant guère de place aux développements, et Linux. Certes, Microsoft et Palm jouent la carte de la standardisation pour toucher le plus grand nombre. Mais que l’on choisisse PocketPC ou Palm OS, ces environnements apparaissent bel et bien ” figés “, avec de nombreuses failles en matière de sécurité.
Du sur-mesure
Face à cela, Linux, qui a su se faire une place sur les serveurs web, a quelques armes à fourbir. Outre le coût des licences, son principal argument réside dans les possibilités de personnalisation qu’il offre. Ainsi, avec le Yopi de GMate (Samsung), les développeurs peuvent travailler à l’aide d’un SDK (Software Kit Development) autour du noyau pour intégrer les fonctions qu’ils souhaitent (codes à barres, cartes à puce, contrôle d’accès, etc.). Bref, faire du sur-mesure pour l’utilisateur, tant sur la couche applicative que du point de vue de la communication et de la sécurité. Mais Linux ne fait pas beaucoup d’émules, constate un consultant pour Sharp, l’un des rares constructeurs ayant véritablement investi sur cet OS pour finaliser le Zaurus. Force est de constater que la plupart des constructeurs optent pour les OS standards et les initiatives autour de Linux restent fragiles. À l’image des déboires d’Agenda avec son produit VR3 Linux repris depuis peu par Softfield Technologies. “En plus du manque de clarté sur l’offre, l’émulation a surtout lieu au Japon et aux États-Unis”, précise le consultant. Un constat renforcé par les promesses de constructeurs tel Compaq qui avait annoncé lan passé vouloir fournir les API nécessaires au portage des applications Linux sur sa gamme…
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