Les PC-Card fêtent leurs dix ans d’existence et prolifèrent afin d’apporter aux portables un surcroît de puissance et des fonctions qui leur manquent. Tour d’horizon.
Les PC portables des années 1980 étaient bien loin de la sophistication des appareils actuels bardés de connecteurs de toutes sortes, équipés de disques durs et de lecteurs de CD amovibles. Tout juste possédaient-ils des connecteurs série et un parallèle, lents et peu adaptés aux transferts de données. En 1989, une association internationale de fabricants appelée PCMCIA (Personal Computer Memory Card International Association) décida de créer un connecteur spécifique aux portables et relié directement à la carte mère, ce qui assurait un transfert rapide des données.Deux ans plus tard, en 1991, les spécifications de ce nouveau connecteur étaient prêtes et les premiers exemplaires apparaissaient sous l’appellation de port PCMCIA, nom qui a depuis été changé en port PC-Card. Suivirent quelques aménagements physiques (voir encadré). Le succès fut tel que, aujourd’hui, tous les portables en sont équipés. Le port PC-Card s’est en effet révélé adapté à toutes sortes d’usages : il peut accueillir des cartes contenant, par exemple, de la mémoire vive ou un mini disque dur, mais également un modem que l’on branche directement sur la ligne téléphonique ou des adaptateurs servant de liaison vers un périphérique extérieur (imprimante ou webcam).
Des dizaines d’applications
L’emploi du port PC-Card s’est même simplifié puisque, dans certains cas, les périphériques qui y sont reliés peuvent être branchés et déconnectés sans qu’il faille arrêter ou redémarrer le micro. Les applications sont si nombreuses qu’elles se comptent par dizaines. Elles sont hélas assez souvent onéreuses. Reste que certaines sont indispensables, en particulier pour qui possède un portable âgé de plus de trois ou quatre ans
