Les 35 heures sont un avantage concurrentiel en période de stress.”Gérard Goldberg, PDG d’Infogold, pense avoir fait le bon choix en adhérant à la loi Robien en février 1998. “L’accord est prévu pour sept ans. Nous ne sommes pas bloqués sur les salaires. Et, avec le principe de l’annualisation, c’est 22,5 jours de vacances en plus par an.”A l’usage, après plus d’un an et demi de pratique, Gérard Goldberg se félicite même de l’atout que cette étiquette d’entreprise ” robienne ” constitue à l’embauche.Des avantages financiers“Cet argument nous a aidés à réaliser notre plan de recrutement de 100 personnes en 1999.”Il servira à nouveau en l’an 2000, “face à une loi sur les 35 heures moins avantageuse que notre accord”, et pour tenter d’atteindre le cap des 250 recrutements fixé. Reste ensuite à fidéliser les troupes. Mais Infogold pense avoir les bonnes recettes. “Nous prévoyons une introduction en Bourse, assortie d’un plan de stock options et d’achats d’actions à tarif préférentiel.” En attendant la mise en place de ces avantages financiers, la SSII table sur les possibi- lités de mobilité grandissantes au sein du groupe pour satisfaire les aspirations de ses collaborateurs. A son traditionnel pôle études, l’entreprise s’est adjoint un pôle sécurité, conseil et solutions. “Lors de sa création, 25 collaborateurs ont quitté le domaine des études pour celui de la sécurité.”Une dizaine d’entre eux ont même pris la route d’Isra’l le temps d’une mission, “puisque notre arrivée dans le monde de la sécurité s’est faite au travers de joint-ventures avec des sociétés israéliennes, très fortes sur cette question “. Depuis, les projets ont éclos – “par exemple, dans le domaine des tests d’intrusion, ce qui fait leur côté ludique”. La SSII pose également ses marques dans Internet, “avec des produits de test de montée en charge et validation “. Enfin, les ERP ont également gagné leurs galons chez Infogold. “Il y a SAP, mais également Oracle et J. D. Edwards.”Patchwork d’activités, d’entreprises – “le groupe compte onze entités, auxquelles il faut rajouter trois joint-ventures” -, et, bientôt, patchwork géographique. Infogold souhaite en effet s’étendre en Europe et en Suisse en 2000. Mais, en se diversifiant, la société n’entend pas noyer les différences. “Chaque entreprise a sa culture, ses réunions, ses formations.” Ce qui n’empêche pas 95 % des effectifs du groupe de se mélanger parfois dans les rangs d’une salle de cinéma pour regarder dans une seule direction, celle de l’écran. En 1999, c’est Stars Wars qui les a rassemblés
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