- Passez à l’impression 2.0 !
- Comment nous les avons testées
- On aime, on n’aime pas
- Et les autres…
Sept mois seulement après notre dernier comparatif sur les imprimantes multifonctions à jet d’encre couleur (Micro Hebdo n° 679), une nouvelle gamme de machines plus performantes, mieux équipées et à peine plus chères est déjà apparue.Pour ce nouveau dossier, nous avons jeté notre dévolu sur huit modèles de milieu de gamme, des cinq principaux acteurs du secteur. Les prix s’échelonnent de 129 à 199 euros TTC. Principale constatation : toutes les machines sont munies d’interfaces USB 2.0 et réseau sans fil Wi-Fi, avec parfois une prise Ethernet en prime. Toutes disposent aussi du recto verso automatique afin d’éviter le gaspillage de papier. Enfin, toutes sont équipées de systèmes de mise en veille et d’extinctions programmables. Certaines d’entre elles poussent l’argument écologie-économie en proposant des modes d’impression plus économes avec des cartouches haute contenance présentant un meilleur rapport capacité-prix. Le partage et l’impression mobile sont devenus le fil rouge de cette nouvelle génération désormais accessible à tous, aussi bien à la maison qu’à l’autre bout du monde.
L’impression sans fil
Toutes embarquent donc des technologies de communication plus ou moins similaires : ePrint chez HP, eConnect Email Print chez Epson ou SmartSolutions chez Lexmark pour ne citer que les meilleures. Des technologies qui leur permettent de se connecter directement au Web via une adresse Internet spécifique et de recevoir et d’imprimer des documents et photos envoyés par mail depuis n’importe où.Autre nouveauté, les possesseurs de smartphone et de tablette peuvent imprimer facilement leurs documents ou pages Web sans passer par un ordinateur. Il leur suffit de télécharger gratuitement l’appli mobile compatible avec leur appareil. Une fois installée sur le smartphone, celle-ci utilisera le réseau domestique Wi-Fi pour lancer une impression ou une numérisation. Presque toutes ces imprimantes sont capables d’accéder à des services en ligne grâce à une connexion Web. Lexmark et HP ont été les premiers à embarquer de telles solutions dans leurs imprimantes, vite rejoints par Epson, Canon et Brother. Signalons que seules les technologies HP et Epson allouent une adresse URL à l’imprimante. Ce qui leur permet de recevoir et d’imprimer sans que le PC n’ait besoin d’être allumé. Petit revers, certains fabricants privilégient l’ergonomie au détriment de l’équipement. HP, par exemple, offre de grands écrans tactiles à ses nouveaux PhotoSmart, mais les prive de prise USB PictBridge. Du coup, impossible de relier directement un appareil photo ou une clé mémoire. Pour des machines coûtant 149 et 199 euros, c’est d’autant plus décevant que leurs performances photo sont bonnes.
On ne peut pas tout avoir
A l’inverse, Brother est plutôt généreux pour sa DCP-J925DW, équipée d’un scanner avec chargeur automatique, d’un plateau d’impression de CD pour 159 euros. Un bon plan à la condition néanmoins de n’utiliser que des cartouches haute capacité, le coût d’impression étant très élevé avec les réservoirs d’origine. Un conseil valable pour toutes les machines de ce dossier ! Côté performances, certaines multifonctions (Stylus Photo PX730WD d’Epson) parviennent à concilier haut débit et qualité alors que d’autres (les deux Canon) se contentent d’offrir la meilleure qualité avec une vitesse plus basse et comparable à celle des imprimantes concurrentes (débits de 12 à 15 ppm en noir et de 5 à 6 ppm en couleur).Enfin, multifonctions oblige, pas question d’omettre le chapitre numérisation. Trois appareils s’en sortent honorablement : la Canon MG6250 et les deux Epson Stylus Photo et Stylus Office. La première grâce à un scanner CCD 4 800 ppp, les deux autres grâce à un scanner CIS 2 400 ppp de bonne facture. La fonction copie dépend de la qualité du scanner, d’où des notes comparables dans le tableau. Le scanner n’est vraiment pas le point fort des multifonctions. Un comble…
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