Les start-up technologiques, du moins les meilleures d’entre elles, proposent des logiciels sans équivalence directe au sein des grands groupes. Toutefois, cette offre demeure aujourd’hui plus…
Les start-up technologiques, du moins les meilleures d’entre elles, proposent des logiciels sans équivalence directe au sein des grands groupes. Toutefois, cette offre demeure aujourd’hui plus vulnérable que celle des éditeurs majeurs.Tout d’abord, la commercialisation de l’offre des jeunes pousses s’est ralentie, en raison d’une croissance moindre de leurs principaux clients, de la réticence de ces derniers à avoir des fournisseurs réputés fragiles et, parfois, du fait du ralentissement des investissements de sociétés engagées dans des programmes de réduction des coûts. L’offre innovante, encore dépourvue d’une solide base de clientèle, reste donc plus longtemps visible sur le marché, ce qui est une position périlleuse.De leur côté, les grands groupes, affaiblis dernièrement par le départ de nombreux talents, les voient aujourd’hui revenir et éprouvent bien moins de mal à les recruter et à les retenir.Ces ventes ralenties, face à des grands groupes renforcés dans leurs capacités d’innovation, rendent difficile la situation concurrentielle des start-up. Reste une option, toutefois, pour un certaines : se revendre à un de ces géants qui souhaiterait arriver plus tôt sur un segment qui lui échappe.