Une fois de plus, le Nasdaq a donné le la de la baisse générale des marchés. L’entêtement d’Alan Greenspan à refuser de desserrer le corset de la politique monétaire américaine n’est pas fait pour redonner du tonus au marché. Pourtant, en l’absence de signes d’une vive reprise, le président de la Fed (réserve fédérale américaine) dispose d’importantes marges de man?”uvre pour faire baisser les taux directeurs. Pas étonnant que les quatre secteurs de la nouvelle économie piquent du nez et affichent des volatilités élevées en une semaine. Au niveau mondial, les 270 valeurs internet de l’indice du Nouvel Hebdo sont les plus sanctionnées avec une baisse de 11 % contre 8,5 % pour les technologies, 3,6 % pour le secteur des médias et seulement 2,5 % pour les télécoms. Sur les douze derniers mois, ce sont ces dernières qui pèsent le plus sur l’indice global. Depuis mars 2000 ?” son plus haut historique ?” le Neuer Markt a chuté plus fortement que son modèle américain le Nasdaq. Le bilan ” des associations de petits porteurs ” est sans appel : sur quelque 340 entreprises cotées sur ce marché, 70 sont bien en dessous de leurs cours d’introduction. À noter encore cette semaine, la baisse de 8 % du Neuer Markt, décrédibilisé par des scandales financiers.
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